Les réserves de change d’un pays sont souvent perçues comme un indicateur clé de la stabilité économique, un tampon contre les chocs externes. Pour l’Algérie, ce tampon se rétrécit rapidement. En effet, la Banque d’Algérie a récemment révélé que ses réserves de change ont chuté de manière significative, passant de 51,4 milliards de dollars à 39,6 milliards de dollars en seulement six mois, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2018.
Cette contraction alarmante des réserves s’explique par plusieurs facteurs interdépendants. La principale source de revenus pour l’Algérie reste l’exportation d’hydrocarbures, mais cette industrie vit une période difficile. Les recettes provenant du pétrole et du gaz ont diminué, un phénomène exacerbé par des prix moins élevés et une baisse générale des volumes exportés. En parallèle, les importations ont connu une hausse, notamment celle de produits alimentaires de première nécessité, comme le blé et le lait en poudre, en grande partie due à la sécheresse persistante et à la dépréciation continue du dinar algérien.
Un modèle économique à revoir
Cette dégradation des réserves met en lumière la fragilité du modèle économique algérien, largement dépendant des hydrocarbures. Si cette tendance se poursuit, les réserves actuelles ne suffiront plus à couvrir que 13 mois d’importations, un seuil préoccupant pour l’avenir. Pour contrer cette vulnérabilité, la Banque centrale insiste sur la nécessité d’une diversification rapide de l’économie. Le pays doit se tourner vers des secteurs autres que les hydrocarbures et relancer ses exportations dans des domaines plus diversifiés, tout en réduisant les dépenses improductives. Le manque de stratégies industrielles claires dans ce domaine soulève des préoccupations parmi les économistes, qui pointent le retard de l’Algérie dans ce domaine crucial.
Les perspectives pour le dinar et l’économie
L’un des signes les plus visibles de cette fragilité économique est la dépréciation continue du dinar algérien. En moyenne, le taux de change a atteint 149,8 DA pour un dollar au cours du premier semestre 2025. Le gouverneur de la Banque centrale a d’ores et déjà évoqué la possibilité d’un ajustement du taux de change officiel si la situation perdure. Cependant, il exclut pour l’instant toute intervention auprès du Fonds monétaire international, soulignant que l’Algérie cherche à garder un maximum de contrôle sur sa politique économique.
Les autorités espèrent néanmoins que les projets comme celui de l’exploitation gazière de Reggane Nord, ainsi que les accords d’exportation avec l’Italie, viendront compenser en partie la baisse des recettes pétrolières. Mais les experts restent sceptiques, avertissant que sans une véritable réforme structurelle et sans un changement radical dans les politiques économiques, le pays risque une nouvelle crise avant 2030.
L’urgence d’une transformation
L’Algérie se trouve donc à un carrefour crucial. La chute de ses réserves de change met en exergue la nécessité d’une transformation économique urgente. L’exportation de produits autres que les hydrocarbures pourrait offrir une bouffée d’air frais à une économie en grande difficulté. Cependant, cela nécessite de dépasser les anciennes stratégies et de réorienter l’ensemble du modèle industriel et commercial du pays.



industrie pétrochimie agroalimentaire textiles métallurgie pharma plasturgie agro-industrie électroménagers tourisme hôtellerie transport fret ..
le pays a des atouts certains il s’agit de mettre en place une stratégie nationale par filières sur 10 20 ans.
créer des pôles agricoles dédie à l’export .
industrie électroniques aussi
pharma textiles chaque pôle d’excellence peut être par effet d’entraînement une locomotive
l’Algérie maîtrise son taux d’inflation qui passe de 9,3% en 2023 à 4% en 2025. Cette performance a été saluée par le rapport de la mission du FMI à Alger fin Juin 2025. Le résultat ainsi obtenu va soutenir la consommation et faire appel à de nouveaux investissements avec un effet positif sur l’emploi
tu troupes personne avec t’es chiffres tout le monde connaît la situation merdique que vie l’algérien et ça va aller de mal en pire si garde des incompétent et des fossiles au pouvoir voile toi la face et bonne journée chez Disney Land
koun mtrebi
sous moins cynique moins virulent et moins ordurier dans tes remarques .
Informations mensongères
développer le tourisme international
Nous avons de brillants experts en économie tels Mr Benbitour et autres qu’il faut consulter.
ما بني على باطل فهو باطل