Fatima Zahra El Mansouri, figure de premier plan du paysage politique marocain, se retrouve au cœur d’une vive polémique. La ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, également maire de Marrakech, est pointée du doigt dans une affaire de transactions foncières supposément irrégulières. Des allégations qui suscitent une forte attention au Maroc et que l’intéressée conteste fermement.
D’après les informations relayées par le média marocain le360, la ministre fait l’objet d’accusations circulant sur des canaux numériques anonymes. Ces accusations font état de cessions suspectes de terrains, laissant entendre une possible malversation. En réponse, Fatima Zahra El Mansouri a décidé de briser le silence et de donner sa version des faits.
Dans une déclaration publique, elle dénonce une campagne malveillante et infondée, affirmant que les parcelles évoquées sont issues d’un héritage familial. Elle précise que les opérations de vente ont été réalisées dans le respect total des règles en vigueur, en s’acquittant des droits fiscaux applicables. Les terrains concernés, selon elle, n’ont jamais appartenu à l’État et sont strictement du domaine privé.
Soucieuse de dissiper tout malentendu, la ministre a tenu à rappeler que les revenus tirés de ces opérations n’ont pas été utilisés à des fins personnelles. Elle affirme qu’ils ont été intégralement réinjectés dans des projets locaux, dûment identifiés et transparents.
L’affaire soulève des interrogations sur les rapports entre patrimoine privé et responsabilité publique. Pour certains observateurs, cette situation illustre les difficultés qu’éprouvent les personnalités politiques à se défendre face aux accusations sur les réseaux sociaux, souvent anonymes et virales. Pour d’autres, elle met en lumière la nécessité d’une communication plus proactive des autorités sur leur patrimoine et les mouvements qui y sont liés.



