Mali : Choguel Maïga critique vivement Goïta

Choguel Maïga n’a pas toujours été dans l’opposition au pouvoir en place. Ancien Premier ministre désigné après la prise de pouvoir des militaires en 2021, il s’était initialement présenté comme l’un des piliers du régime de transition. À l’époque, ses discours soutenaient les décisions de Assimi Goïta, qu’il considérait alors comme un garant du retour à la souveraineté nationale. Cette collaboration semblait reposer sur une vision partagée d’un Mali affranchi des influences étrangères et d’un redressement institutionnel mené de l’intérieur.

Mais cette convergence n’aura été que de courte durée. Au fil des mois, les divergences ont émergé, et Maïga s’est progressivement éloigné de la ligne défendue par la junte. Sa dernière intervention publique vient confirmer une rupture désormais consommée avec ses anciens partenaires militaires.

Une opposition frontale à la prolongation du pouvoir militaire

C’est par un message publié sur les réseaux sociaux que Choguel Maïga a exprimé sa désapprobation. L’objet de sa colère : la décision des autorités maliennes de maintenir Assimi Goïta à la tête du pays pendant encore cinq années, sans passer par les urnes. Une annonce qui a relancé les critiques sur l’absence de transition démocratique, alors que les échéances électorales initialement prévues ont été reportées à plusieurs reprises.

Pour Maïga, ce prolongement du pouvoir est une dénaturation des principes pour lesquels le peuple s’est mobilisé. Il affirme que l’autorité nationale ne peut être monopolisée par un groupe, aussi légitimé soit-il par les circonstances initiales. Selon lui, ce type de décision revient à confisquer la volonté populaire, en instaurant un pouvoir sans véritable contrepoids.

Entre avertissement politique et repositionnement personnel

Au-delà du fond du message, cette sortie médiatique de Choguel Maïga pourrait marquer une tentative de repositionnement dans l’arène politique malienne. Alors que la scène publique reste dominée par les militaires et qu’une partie de la population commence à exprimer une lassitude face à la lenteur du processus de transition, Maïga pourrait chercher à se présenter comme une alternative crédible. Il s’adresse à ceux qui, sans rejeter les changements de 2021, attendent désormais des garanties concrètes sur la restauration des institutions civiles.

Son discours semble aussi s’inscrire dans une dynamique d’alerte : il rappelle, en filigrane, les risques d’une usure du pouvoir par le fait accompli. Dans un pays où l’équilibre entre forces armées et représentation populaire reste fragile, de telles prises de parole ravivent le débat sur la légitimité des dirigeants actuels.

En se désolidarisant ouvertement d’un système qu’il a contribué à mettre en place, Choguel Maïga réintroduit un enjeu de pluralisme au sein même des élites issues de la transition. Reste à savoir si cette voix trouvera un écho suffisamment large pour influer sur la trajectoire du pays.

19 réflexions au sujet de “Mali : Choguel Maïga critique vivement Goïta”

  1. Choguel tu soutenais ce régime de dingues exactement comme ObaOlogun Napoléon, ou Adjinaku Xla Xla ou Me Jacques Vergès ou Aziz….Il faut etre exactement de même nature que ces foufoufou pour les soutenir…..voilà aujourd’hui….choguel , c’est chaud patate….sur toi…coupé haut , coupé bas

    Répondre
  2. Moi, Assimi Goïto (l’orgueilleux) je dois diriger ce pays pour 2 mandats afin d’assurer la sécu….du Mali….

    Répondre
    • Talon n’est pas un exemple de dirigeant pour moi. Donc donnez moi une autre référence et on pourra discuter.

      Répondre
      • Sonagnon, vous êtes mois qu ‘un dirigeant d’entreprise , en dépit de vos fausses déclarations de directeur DRH….mais en attendant vous ne pouvez pas aller au pays…..on va te courser au katapila

        Répondre
  3. Monsieur l’ex premier ministre Choguel Maïga, honte à vous quadruplement voilà voilà enfin votre masque est tombée !!!
    Cette obsession à vouloir briguer la magistrature suprême du Mali ne passera point !!!
    C’est pour reconduire le Mali sur l’ancien chemin, c’est-à-dire l’assujettissement, personne encore moins vous, arrêtez donc de briller par votre incompétence et inconsistance d’accord !!!
    Nous nous souviendront comme si c’était hier, lorsque l’armée française interdisait à Goïta et ces compagnons d’armes de ne pas avancer ni s’aventurer à Kidal !!!
    Nous savons apprécier leurs intelligences du situation, et c’est ça qui à permis la libération du Mali aujourd’hui du néocolonialisme et la recolonisation ainsi du terrorisme, d’où la récupération de l’intégralité de son territoire !!!
    Alors vive notre général de l’armée chef d’état de la République du Mali Assimi Goïta et ces compagnons d’armes, nos lancent flèches nos étoiles polaires, qui ont amorcé le développement du Mali dixit Dr Doss

    Répondre
      • Lisez moi l’autre énergumène Sonangnon allias somandjanangnon pauvre à vous, les militaires ont toujours dirigés des pays si bien, je vous invite à une pensée analytique avant d’écrire d’accord, exemple l’Angleterre États-Unis France hélas j’en passe ont été dirigés par les militaires d’accord !!! pauvre à vous dixit Dr Doss

        Répondre
    • Dr Doss quand allez vous cesser d’etre si biblo hein? avec toutes vos incapacités d’études (niveau 4è maxi)…bisséssé biblo kobo ……..kpodo tanga dokpo….

      Répondre
      • Le soit disant kléGbasa l’énergumène qui n’a pas le courage de m’afronter et qui se cache derrière souvent des pseudos préfabriqué pour s’adresser à moi si j’étais vraiment ce que vous relatez souvent de moi mais vous reprenez souvent mes phrases ou mots vous voyez pas que vous vraiment un biblo de chez biblo !!! maintenant nous attendons votre commentaire sur le sujet vital et cruciale dixit Dr Doss

        Répondre
  4. Un démocrate digne du nom ne va pas se pr**** avec des hors la loi, des putschistes.
    Un démocrate et des putschistes, c’est l’eau et l’huile, deux choses qui ne peuvent faire un mélange homogène. Après avoir été la caution politique des militaires il veut dire quoi à présent ???
    Les militaires ont pris goût au pouvoir, c’est fini. Pour les déloger maintenant, il faudra attendre une éternité.

    Répondre
    • Sonangnon allias somandjanangnon arrêtez de briller souvent par votre incompétence et inconsistance d’accord, et je vous invite à une pensée analytique, aulieu de nous répéter les propos mensongères des médias occidentaux ce disque est raillé !!! dixit Dr Doss

      Répondre
      • La démocratie multipartite est un système pensé pour faire sortir le génie des peuples qui pratiquent. Elle cadre mieux que tout autre système à la nature de l’homme qui a un besoin vital de liberté, de libre expression et d’initiative individuelle dans tous les domaines. Certes, c’est un long chemin pour y parvenir. Surtout pour des peuples où le taux d’analphétisme est fort. Mais il y a toujours moyen de l’adapter à chaque contexte. En cela, je réaffirme ma croyance à ce système politique qui est un rempart contre l’arbitraire et le pillage des ressources publiques par une élite qui s’attribue souvent la part du lion au détriment du bas peuple. C’est un débat qui doit s’ engage pour trouver la formule qui peut convenir à chaque pays. La démocratie du Bénin ne peut être celle du Mali, tout comme celle de la France ne peut pas être celle du Bénin. Mais imposer un système politique comme au Bénin depuis l’avènement des hommes dit de la rupture, c’est bloquer la marche du peuple béninois vers le progrès. Car un peuple sans liberté est un peuple diminué.

        Répondre

Laisser un commentaire