Le dossier du Sahara occidental reste l’un des principaux points de discorde entre le Maroc et l’Algérie. Chacun poursuit sa stratégie pour défendre sa vision et gagner des soutiens sur la scène internationale.
Dernier développement en date, le parti sud-africain MK, fondé par l’ancien président Jacob Zuma, a décidé de reconnaître la souveraineté marocaine sur le territoire disputé. Cette annonce a été faite au terme d’une rencontre à Rabat réunissant Jacob Zuma et Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine.
Le parti MK a exprimé son appui à la proposition d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme une option sérieuse pour parvenir à une solution durable. Selon ses responsables, il s’agit d’un compromis qui pourrait réduire les tensions dans la région et ouvrir la voie à une coopération plus large.
Cette prise de position marque un tournant symbolique. L’Afrique du Sud a historiquement soutenu les revendications du Front Polisario, allié de l’Algérie, qui plaide pour l’indépendance du Sahara occidental. L’initiative du parti MK ne reflète pas une position officielle du gouvernement sud-africain, mais elle illustre les rivalités d’influence qui se jouent en Afrique et au-delà.
Le Maroc poursuit depuis plusieurs années une campagne active pour faire reconnaître son plan d’autonomie, en multipliant les partenariats économiques et les initiatives diplomatiques. Alger, de son côté, continue de défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, une ligne qu’elle considère comme un principe fondamental.
Dans ce contexte, chaque annonce ou ralliement peut être perçu comme un message politique. Les observateurs soulignent que cette rivalité pèse sur la coopération régionale au Maghreb, pourtant nécessaire pour relever des défis communs comme la sécurité et le développement.




c’est fini le jeu pour les caporaux prochainement le dossier du Sahara Oriental Marocain sera ouvert