Le Sahara occidental, ce vaste territoire aride bordé par l’océan Atlantique, continue d’alimenter les crispations entre le Maroc et le Front Polisario, avec l’Algérie en soutien discret mais déterminant de ce dernier. Depuis la fin de la colonisation espagnole, la question d’un référendum d’autodétermination reste suspendue, freinée par des jeux d’intérêts et des manœuvres diplomatiques. Alors que le conflit semblait enlisé dans une relative indifférence internationale, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait introduire une nouvelle dynamique. Dans une interview accordée en mai à L’indépendant, John Bolton, ancien haut conseiller à la sécurité nationale, dévoile des éléments intrigants qui pourraient rouvrir le dossier sahraoui.
Référendum : Trump relancera-t-il le mécanisme bloqué ?
Lors de son premier passage à la tête des États-Unis, Donald Trump avait accordé au Maroc un soutien sans précédent, en reconnaissant sa souveraineté sur le Sahara occidental, contre une ouverture diplomatique avec Israël. Ce geste avait temporairement mis sous silence les revendications du Front Polisario. Pourtant, selon Bolton, la donne pourrait changer. Avec ce deuxième mandat et de nouvelles ambitions, Trump pourrait revoir cette position s’il identifie un intérêt stratégique ou financier à défendre le principe d’un référendum.
Dans les propos de Bolton, une hypothèse prend forme : relancer le mécanisme référendaire pour faciliter l’accès de groupes privés — notamment la Trump Organization — à certaines zones du littoral saharien, riches en potentiel touristique. Il imagine des développements hôteliers, des casinos, des resorts estampillés Trump sur ces côtes encore peu exploitées. Si un changement de statut politique ouvrait la voie à ce type de projets, il deviendrait tentant de remettre en cause les engagements antérieurs.
Bolton évoque ainsi un scénario où le soutien à une consultation populaire ne serait plus une affaire de principes, mais une stratégie d’opportunité. Un référendum deviendrait une clé pour accéder à des marchés inexplorés. Pour le Front Polisario, ce glissement représenterait une chance inattendue de remettre leur revendication sur le devant de la scène. Après des années de mise à l’écart, la perspective d’un vote réel — même sous-tendu par des calculs économiques — pourrait raviver leur combat historique.
Rabat sur la défensive, Washington en repositionnement ?
Si certains cercles à Washington plaident de longue date pour une solution respectueuse du droit international, d’autres y voient un dossier secondaire, adaptable au gré des intérêts. Bolton souligne que le défunt sénateur Jim Inhofe faisait partie des rares élus américains à bien maîtriser le sujet. Il aurait influencé Trump dans le sens d’un référendum piloté par l’ONU, sans succès apparent à l’époque. Mais avec un nouvel équilibre des forces et des priorités différentes, ces anciennes pistes pourraient être réactivées.
Du côté marocain, l’idée même d’un scrutin reste une ligne rouge. Rabat sait que tout vote comporte une part d’incertitude. Malgré les soutiens obtenus — y compris celui de Trump lors de son premier mandat — le Royaume redoute qu’un référendum vienne fragiliser sa position sur la scène internationale. C’est pourquoi l’administration actuelle fait preuve d’une vigilance extrême, notamment vis-à-vis de toute tentative de requalification du statut du Front Polisario.
À ce propos, Bolton affirme que la volonté marocaine de faire passer le Polisario pour une entité terroriste n’a pas trouvé d’écho sérieux aux États-Unis. Selon lui, cette démarche n’est ni réaliste ni crédible. Le mouvement sahraoui conserve une reconnaissance politique suffisante pour résister à ce type d’étiquetage, surtout auprès de ceux qui continuent de défendre l’idée d’un processus démocratique supervisé.
Entre calculs économiques et jeux diplomatiques
À mesure que Trump consolide son retour sur la scène mondiale, le Sahara occidental pourrait se retrouver à nouveau au cœur d’une opération politique à double détente : sécuriser des avantages commerciaux tout en orchestrant un geste spectaculaire sur le plan diplomatique. Cela correspond bien au style de Trump, qui a toujours aimé mêler ses intérêts personnels à sa stratégie internationale.
En ce sens, le référendum pourrait devenir une carte à jouer dans un vaste jeu d’échecs. Trump pourrait utiliser ce levier pour négocier de nouvelles alliances ou renforcer sa posture sur des dossiers sensibles, tout en se réservant une part du gâteau saharien. Pour le Front Polisario, ce retournement, s’il se confirmait, représenterait une fenêtre inespérée après des décennies d’inertie.
Le second mandat de Donald Trump pourrait rouvrir un dossier que beaucoup pensaient définitivement scellé. En donnant une nouvelle visibilité à la question du Sahara occidental, et en évoquant la relance d’un référendum, John Bolton introduit l’idée d’un virage possible, guidé moins par des valeurs que par des intérêts. Reste à savoir si Trump ira jusqu’au bout de cette logique, ou s’il laissera, une fois encore, ce conflit dans les sables mouvants du statu quo.




la totalité du peuple marocain refuse de céder le sahara occidental. le peuple marocain s’engage à récupérer le territoire marocain pris par la france et donné à l’Algérie. nous sommes prêt à défendre notre pays par tous les moyens possibles.
le référendum est une histoire du passé non réalisable.
Je n’ai jamais vu un saoudien, émiratis, qatari ou norvégien vendre des Marlboro, médicaments, drogues, commettre des vols avec violences, haraga ou trabendiste.
Les harkas vivant chez Mama França ayant vendu leurs chouadas pour un visa ou la nationalité du colon peuvent continuer à beugler ou à braire selon… ça fait plaisir de voir un ramassis de brêle et d’abrutis…le Zawali… plus de 100 000 haragas quittent le paradis sur terre pour venir grossir les prisons européennes.
Pourquoi le touriste p.é.d.o.p.h.i.l.e espagnol rentre au Maroc sur simple présentation de sa CIN (Carte d’identité Nationale) alors que le pauvre marocain doit avoir un Visa SCHENGEN même pour rentrer chez lui à SEBTA et MELLILA ?
un paradis ? oui ! mais avec l argent du phosphate de boukraa et du poisson des cots saharienne si le Sahara est marocain pourquoi l avoir partagé avec la maritanie
le Sahara a toujours été marocain depuis toujours et ca c est l histoire qui le confirme le règne du Maroc sur l ensemble de son territoire n’a jamais été mise en cause et l allégeance des sahraouis envers leur sultan le confirme
malheurseument le colonialiste a toujours voulu diviser et laisser une plaie ouverte entre frères musulmans.
le Maroc a fait du Sahara un paradis dans le désert des investissements colossaux ont été déployé et tous ca pour le bien de la région et ses habitants
un paradis ? oui ! mais avec l argent du phosphate de boukraa et du poisson des cots saharienne si le Sahara est marocain pourquoi l avoir partagé avec la maritanie
La seul solution serait de revenir à l’accord de cessez-le-feu de 1975 signé sous l’égide de l’ONU entre Hassan 2 et le Front Polisario et qui prévoit un Référendum d’auto- détermination du peuple Sahraoui identifié par le recensement effectué par l’Espagne en 1974.
Les Indépendances de la Palestine et du Sahara occidental sont au bout du FUSIL de leurs peuples parce que les criminels Natanyahou et Mimi6 ne comprennent que le langage de la force des ARMES.
LA QUESTION DU JOUR :
Pourquoi Donald TRUMP tarde à annoncer l’ouverture du Consulat Général US au Sahara occidental occupé 🇪🇭, pourtant prévue initialement pour décembre 2020 ?
Si vraiment le Sahara occidental était marocain alors pourquoi le roi du Maroc Hassan II l’avait partagé avec la Mauritanie en 1975.
Certes, on sait que Hassan II était un partageur puisqu’il partageait son épouse Latifa avec son garde corps personnel Mohamed Mediouri, mais est-ce que ceci lui ouvre le droit de partager « son » pays avec un pays voisin ?
Tôt ou tard la Palestine et le Sahara occidental seront indépendants parce qu’on n’y peut rien contre la volonté des peuples libres.
Pour preuve, même la France colonialiste avait chanté durant 132 ans « algérie française » et pourtant !