Russie: Trump veut punir Poutine, la Chine vante une alliance inégalée

L’administration Trump a récemment adopté une position plus ferme concernant le conflit ukrainien en imposant un ultimatum de 50 jours à la Russie pour cesser ses opérations militaires. Cette approche diplomatique agressive s’accompagne de menaces de sanctions économiques accrues si Moscou ne respecte pas les exigences américaines.

Washington mise également sur une stratégie d’armement indirect, proposant aux pays membres de l’OTAN d’acquérir des équipements militaires américains de pointe destinés à être transférés ultérieurement aux forces ukrainiennes. Les déclarations américaines révèlent une frustration croissante envers Vladimir Poutine et l’absence de progrès dans les négociations.

Donald Trump a exprimé publiquement sa déception face à la stagnation des pourparlers diplomatiques, tout en évoquant la possibilité de mesures commerciales restrictives contre la Russie. Celui-ci a ainsi laissé 50 jours à la Russie pour agir dans ce que Washington estime être la bonne direction.

La réponse mesurée de Moscou

Face à cette sortie, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a rapidement tenu à minimiser l’impact de ces pressions. Il a notamment affirmé que l’imprévisibilité de la politique américaine était un facteur déjà intégré dans les calculs stratégiques russes.

Les analystes persistent à croire qu’un dialogue direct entre les deux dirigeants pourrait modifier la dynamique actuelle. Selon eux, des échanges directs entre Trump et Poutine pourraient débloquer certaines tensions. Pour autant, ces échanges ont déjà eu lieu et, à date, aucune avancée notable n’a été enregistrée.

L’axe sino-russe face aux défis occidentaux

Parallèlement à ces tensions américano-russes, la Chine et la Russie renforcent ostensiblement leur partenariat stratégique. À l’occasion d’une rencontre diplomatique très récente à Pékin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a qualifié la relation sino-russe de « la plus stable, la plus mûre et la plus riche en valeur stratégique au monde« .

Cette déclaration intervient dans un contexte où les deux puissances cherchent à consolider leur alliance face aux pressions occidentales croissantes. Lors de cette rencontre, une liste de priorités communes a été éditée. Il en ressort que Moscou et Pékin vont continuer à œuvrer pour approfondir leur coopération stratégique globale et leur coordination dans les réponses aux défis posés par un ordre mondial en pleine mutation.

10 réflexions au sujet de “Russie: Trump veut punir Poutine, la Chine vante une alliance inégalée”

  1. La fin de la romance Russo-Américaine. Reste à savoir si Trump va se dégonfler car Trump manque de stabilité politique et la jugeote. Il est lent à comprendre ce qu’est réellement la politique étrangère, surtout quand cette politique est nourrie d’une guerre d’attrition.

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    • Tiens ! Tu as finalement compris que la Russie menait une guerre d’attrition !
      Trump s’est DEJA dégonflé. C’est pour cela les 50 jours. Il n’a fait que postponer une décision qu’il ne veut pas prendre !

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  2. « Trump veut punir Poutine »
    On dirait une maîtresse d’école qui veut punir un petit garçon turbulent ! Pathétiques, totalement infantiles, ces ricains

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  3. Le Kremlin se contrefout des sanctions qu’il considère comme illégales.
    Pour le reste, la Russie n’a jamais accepté qu’on lui pose un ultimatum. Les USA devraient le savoir !

    La vraie question, ce sont les armes à longue portée qui devront être programmées par des officiers de l’OTAN. On sera dans la co-belligérence avérée et le Kremlin DEVRA réagir.
    Impatient de savoir comment !

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  4. « Celui-ci a ainsi laissé 50 jours à la Russie pour agir »

    Putin avait dit à Trump qu’il lui fallait encore 60 jours pour plier l’affaire (capitulation de l’Ukraine). C’était il y a 10 jours, Trump lui donne les 50 qui manquent.

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    • Et pendant ces 50 jours, Trump essaie de vendre un max d’armement à ces abrutis d’européens. Y a pas de petits profits

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    • Trump nourrit les médias avec de grosses déclarations bien grasses mais il négocie aussi en secret avec le Kremlin. Semblerait que les négos avancent pas mal. Par contre Trump n’arrive à rien avec le nain de Kiev totalement hors sol.

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  5. « Dmitri Peskov … a notamment affirmé que l’imprévisibilité de la politique américaine était un facteur déjà intégré dans les calculs stratégiques russes. »

    Joliment dit ! Ca c’est de la diplomatie !
    Traduction : « Cause toujours, gros lard. Dans 2 jours, soit tu auras changé d’avis, soit tu auras oublié ce que tu as dit ! »

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