L’adoption récente du budget fédéral américain soulève des inquiétudes majeures concernant la stabilité financière du pays. Elon Musk, figure emblématique de l’administration Trump, a publiquement exprimé son désaccord avec cette décision, notamment sur X.
Le milliardaire naturalisé américain, à la tête de Tesla ou de SpaceX craint un défaut de paiement imminent et critique les élus républicains qui ont soutenu cette mesure, les avertissant des conséquences potentielles de leurs actions. Une mise en garde que le président américain n’a pas du tout apprécié.
Selon les projections du Trésor américain, le ratio dette-PIB pourrait dépasser 200 % d’ici 2050, et atteindre le niveau alarmant de 535 % à la fin du siècle. Ces chiffres soulignent les défis financiers considérables auxquels la première économie mondiale devra faire face et surtout, les futures générations, qui devront le rembourser.
Une spirale d’endettement sans précédent
Le Bureau budgétaire du Congrès prévoit une augmentation des déficits cumulés de 2 400 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Cette perspective s’ajoute à une dette nationale déjà élevée de 37 000 milliards de dollars. La prolongation des allégements fiscaux du premier mandat de Trump représente un coût estimé entre 2 000 et 4 000 milliards de dollars sur la décennie à venir.
L’administration justifie sa stratégie en promettant des économies « permanentes » de 1 400 milliards de dollars et compte sur les droits de douane pour générer 2 800 milliards de recettes supplémentaires. Cependant, ces calculs ne tiennent pas compte des futurs accords commerciaux bilatéraux qui pourraient réduire ces revenus douaniers.
Un défi historique pour les finances publiques
La situation budgétaire actuelle révèle une dégradation continue des finances fédérales. Au cours des six premiers mois de l’année fiscale 2025, le déficit a augmenté de 23 % pour atteindre 1 300 milliards de dollars. Cette progression s’explique par une hausse des dépenses de 10 % qui dépasse largement l’augmentation des recettes de 3 %.




Ce qui est bien aux USA, c’est qu’ils se sabotent eux-mêmes. Qu’on aime Trump ou pas, que ses lois soient bonnes ou pas, il n’y a aucune chance que le résultat soit positif parce qu’il aura été systématiquement saboté !
Tu connais celle-là ? Ce sont deux fous qui grimpent une montagne en tandem. Arrivé au sommet le premier dit : « C’était plus dur que je ne le croyais ! » Le second répond : « Tu parles, j’avais tellement peur qu’on redescende que j’ai freiné tout le long de la montée »
Les USA, c’est un peu ça : un immense asile psychiatrique à ciel ouvert