Afrique: le Qatar va investir 12 milliards $ dans ce pays

Le Botswana se distingue en Afrique par une croissance économique stable (+2.7% en 2023) et une gestion rigoureuse de ses ressources. Bien que son PIB progresse régulièrement, cette performance dépend encore largement des diamants, qui assurent l’essentiel de ses recettes.

Pour réduire cette dépendance et stimuler son développement, le pays mise sur l’attraction d’investissements étrangers, un défi partagé par de nombreux États africains. Certains pays sont toutefois à l’affût de partenariats susceptibles de leur permettre de développer leur économie, parfois trop centrée autour d’un secteur en particulier.

Le Qatar, partenaire idéal pour le Botswana ?

Le Qatar, en pleine diversification économique au-delà des hydrocarbures, s’intéresse de près aux opportunités botswanaises. Ce petit émirat du Golf, doté de capitaux importants, voit dans l’Afrique un terrain propice pour élargir ses actifs, notamment dans les infrastructures, l’énergie et les technologies, des secteurs alignés sur les priorités du Botswana pour moderniser son économie et se prémunir contre les aléas des marchés mondiaux.

Un partenariat stratégique avec le Qatar

Le 21 août 2025, le président botswanais Duma Boko a officialisé un accord historique avec Al Mansour Holdings, un géant qatari, pour un investissement de 12 milliards de dollars. Ce projet, mené en collaboration avec la Botswana Development Corporation, cible des domaines clés : énergie, agriculture, tourisme, cybersécurité et industrie diamantaire.

L’objectif ? Diversifier les revenus nationaux, alors que les diamants, représentant 90 % des exportations botswanaises, subissent (tout comme les hydrocarbures) d’importantes fluctuations du marché. Pour cela, le pays innove et propose des mesures attractives aux investisseurs, notamment du point de vue de la fiscalité.

Un projet et une vision à long-terme

Cette vision, le pays la doit principalement à la Botswana Investment and Trade Centre (BITC). L’entité joue un rôle clé dans cette stratégie. Elle permet ainsi de faciliter les échanges internationaux, en accord avec la ligne de conduite fixée dans le cadre du projet Vision 2036, qui vise à faire du Botswana, une économie à revenus élevés d’ici aux dix prochaines années.

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