L’Algérie s’impose progressivement comme un pôle d’attraction pour les capitaux étrangers. Et parmi les pays qui misent sur son potentiel, les États-Unis occupent désormais la première marche du podium.
Dans un entretien accordé au média L’Expression, l’ambassadrice américaine en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a souligné que son pays détient à lui seul près de 29 % du stock total des investissements directs étrangers dans le pays. Cette part importante fait de Washington le premier investisseur étranger en Algérie, loin devant d’autres partenaires économiques historiques.
Plus de 100 entreprises américaines sont implantées sur le territoire algérien, opérant dans des secteurs variés selon madame Aubin. L’énergie reste un domaine stratégique où la coopération est forte, mais les télécommunications, l’agriculture et d’autres filières bénéficient également de l’expertise et des capitaux américains. Cette diversité d’activités illustre une volonté de bâtir un partenariat durable et équilibré, loin d’un simple échange centré sur les hydrocarbures.
Les relations économiques entre Alger et Washington ne se limitent pas aux investissements. Les échanges commerciaux ont atteint 4,2 milliards de dollars en 2022, et la tendance est à la hausse. Ce dynamisme s’explique par l’attrait du marché algérien, mais aussi par la complémentarité des deux économies.
Le positionnement des USA en Algérie est aussi un message adressé aux autres acteurs économiques mondiaux. En s’imposant comme premier investisseur étranger, Washington montre sa confiance dans la stabilité et le potentiel de développement du pays. Pour l’Algérie, cette reconnaissance contribue à renforcer son image de destination stratégique pour les affaires dans la région.
Au-delà des chiffres, cette coopération pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités, que ce soit dans la modernisation des infrastructures, le transfert de technologies ou la formation professionnelle.



