La dynamique diplomatique autour de la question palestinienne prend de l’ampleur. Selon Ouest-France, l’Australie a annoncé son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Cette décision intervient alors que la France prévoit un geste similaire en septembre.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a affirmé que la paix au Proche-Orient ne pourra s’installer durablement sans la mise en place de deux États distincts. « La paix ne peut être que temporaire tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs États », a-t-il déclaré devant la presse, tout en confirmant que Canberra soutiendra le droit des Palestiniens à disposer d’un État souverain.
Pour le chef du gouvernement travailliste, cette reconnaissance est avant tout un acte politique destiné à encourager un règlement global du conflit. Elle s’inscrit dans une vision où le dialogue et la diplomatie doivent remplacer la spirale de violences.
Ce positionnement rapproche l’Australie d’un nombre croissant de pays occidentaux qui reconsidèrent leur approche du dossier israélo-palestinien. Si certains y voient un signal fort pour relancer les négociations, d’autres s’interrogent sur l’impact concret d’une telle mesure sur le terrain.
La prise de position australienne pourrait aussi avoir un effet d’entraînement, en incitant d’autres nations à rejoindre ce mouvement de reconnaissance. Reste à savoir si cette dynamique diplomatique se traduira par des avancées tangibles pour les populations concernées.



