Chats et Alzheimer : des chercheurs britanniques révèlent un lien surprenant

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont mis en évidence des similitudes entre la démence féline et la maladie d’Alzheimer humaine. Ces travaux, publiés récemment, pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans la recherche biomédicale.

Des découvertes inattendues dans le cerveau des chats

L’étude menée par l’Université d’Édimbourg a révélé que des chats âgés, présentant des signes de confusion et de troubles du comportement, affichaient dans leur cerveau une accumulation de protéines amyloïdes comparables à celles observées chez les patients atteints d’Alzheimer. Ces dépôts sont associés à une perte de connexions neuronales, phénomène au cœur du déclin cognitif.

Selon les auteurs, ces résultats confirment que le chat, contrairement aux rongeurs souvent utilisés en laboratoire, développe de manière naturelle des pathologies proches de celles des humains. Cela pourrait en faire un modèle d’étude plus pertinent pour tester de futures pistes thérapeutiques. Des médias spécialisés soulignent déjà l’intérêt croissant pour cette approche, qui complète les recherches menées sur d’autres animaux de laboratoire.

Rappel sur la maladie et perspectives de recherche

La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative qui touche principalement les personnes âgées. Elle se caractérise par une altération progressive de la mémoire, du langage et des capacités de raisonnement. En Europe, des millions de personnes vivent avec ce diagnostic, entraînant un impact majeur sur les familles et sur les systèmes de santé. Au niveau biologique, l’accumulation de protéines anormales, comme l’amyloïde-β et la tau, entraîne la destruction progressive des neurones et des synapses.

En parallèle des travaux réalisés au Royaume-Uni, d’autres équipes explorent des traitements basés sur des molécules appelées chaperones pharmacologiques. Testées sur des modèles murins, elles ont montré leur capacité à réduire la charge protéique et à préserver certaines fonctions cognitives. Ces recherches sont encore au stade préclinique mais renforcent l’idée que multiplier les modèles, y compris naturels comme les chats, pourrait accélérer la mise au point de thérapies innovantes. L’intérêt scientifique pour ces découvertes souligne la place croissante des modèles animaux naturels dans l’étude des maladies neurodégénératives.

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