Un message posté par le patron de Tesla a relancé le débat sur l’avenir de l’automobile en Europe. Sa réaction ciblait indirectement Mercedes, dont le dirigeant a exprimé des doutes sur la fin programmée des ventes de voitures thermiques.
Une sortie remarquée en ligne
Le 11 août 2025, Elon Musk s’est exprimé sur X après avoir vu passer un commentaire d’un supporter engagé de Tesla concernant Mercedes-Benz.
Ola Källenius, à la tête de la marque allemande, avait, selon Reuters, mis en garde contre un possible « choc » pour le marché européen si l’interdiction de vendre des voitures neuves émettant du CO₂ entrait en vigueur en 2035. Musk a alors suggéré, de manière concise, que la solution résidait simplement dans la production de véhicules électriques compétitifs.
L’enjeu réglementaire
L’Union européenne a acté l’arrêt des ventes de modèles thermiques neufs en 2035 dans le cadre de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette décision traduit la feuille de route vers la neutralité carbone visée pour 2050.
Si certains constructeurs saluent ce cap clair, d’autres, comme Mercedes, redoutent des effets économiques et industriels, et demandent à Bruxelles un réexamen des modalités.
Des visions qui s’opposent
Pour Tesla, fondée et dirigée par Musk, la transition rapide vers l’électrique est non seulement possible mais nécessaire pour rester compétitif. À l’inverse, les constructeurs historiques souhaitent souvent préserver plus longtemps leurs gammes thermiques, invoquant des contraintes techniques, financières et sociales.
Cette différence de cap illustre les tensions stratégiques au sein du secteur automobile à l’approche de l’échéance européenne.
Un débat au-delà des deux protagonistes
La réaction de Musk et la prise de position de Källenius ont alimenté les discussions dans toute l’industrie. Les choix qui seront faits dans les prochaines années pourraient redessiner l’équilibre entre les grands noms historiques et les nouveaux acteurs centrés sur l’électrique. À ce jour, la date de 2035 reste maintenue par l’Union européenne.




Tant que le problème des batteries n’est pas résolu, il faut garder le thermique, quite à lui imposer des restrictions de consommation, pollution …
L’un des plus gros lobby du Monde est celui des hydro-carbure.
Suivez l’argent et vous trouverez l’erreur