Le 28 août, le gouvernement de Donald Trump a présenté une proposition visant à réduire le temps de séjour des étudiants et journalistes étrangers aux États-Unis. L’objectif affiché est de renforcer la sécurité et de mieux contrôler les coûts liés aux séjours prolongés.
Durées de séjour encadrées pour les visas non-immigrants
Selon le texte publié dans le Federal Register, les titulaires d’un visa étudiant ne pourraient plus rester sur le territoire américain au-delà de quatre ans. Les journalistes étrangers seraient limités à 240 jours, à l’exception des journalistes chinois, dont le séjour serait plafonné à 90 jours. Ces visas, classés comme « non-immigrants », peuvent actuellement être délivrés pour une période maximale de dix ans.
Le ministère de la Sécurité intérieure explique que les séjours prolongés ont longtemps généré des risques pour la sûreté, des charges financières importantes et des inégalités pour les citoyens américains. Les bénéficiaires de ces visas pourraient demander un renouvellement pour une période équivalente, offrant ainsi une marge de manœuvre.
Vérification et révocation des visas existants
Au début du second mandat de Donald Trump, l’administration a entrepris un contrôle approfondi de l’ensemble des visas délivrés aux États-Unis, soit 55 millions de documents. Cette analyse a entraîné l’annulation de 6 000 visas étudiants, en raison de dépassements de durée ou de non-respect des conditions d’immigration.
Cette initiative permet de suivre les séjours temporaires et sécuriser l’entrée sur le territoire américain. Les mesures actuelles s’accompagnent de restrictions sur certains pays, dans le cadre d’un renforcement global de la surveillance.
Cadre légal et implications
Avant cette réforme, les visas étudiants permettaient de rester pour toute la durée du programme, tandis que les journalistes pouvaient séjourner jusqu’à cinq ans. La nouvelle proposition fixe des limites plus strictes et s’appuie sur les prérogatives du ministère de la Sécurité intérieure pour réguler les séjours temporaires.
Les institutions académiques et les médias étrangers devront s’adapter à ces contraintes et consulter les modalités détaillées dans le journal officiel pour les renouvellements. Cette mesure pourrait influencer les flux d’étudiants et de professionnels internationaux aux États-Unis. L’administration américaine souligne que ces restrictions visent à améliorer le contrôle des séjours et la sécurité nationale.



