Au Bénin, l’igname n’est pas qu’un simple aliment de base. Bien plus qu’un tubercule nourrissant, elle est au cœur de la spiritualité et des rituels ancestraux. Sa première récolte, célébrée lors de la cérémonie de la nouvelle igname, est un moment de communion profonde entre le monde des vivants, celui des ancêtres et des divinités. Ce rituel, bien avant la consommation par les humains, témoigne de la place sacrée que l’igname occupe dans la tradition béninoise, où elle incarne l’abondance, la fertilité et l’interconnexion entre le ciel et la terre.
Dans la spiritualité béninoise, l’igname est perçue comme un don des divinités. Selon les mythes fondateurs, elle ne pousse pas par hasard, mais par la grâce des forces célestes. Elle est un fruit de la terre, béni par les ancêtres et les divinités qui veillent sur elle. C’est pourquoi, avant sa consommation, il est impératif de la présenter aux fétiches, aux divinités du fâ et autres entités spirituelles. Ce rituel n’est pas un simple acte de remerciement, c’est une manière de restituer symboliquement le premier fruit de la récolte à ceux qui l’ont rendue possible. En d’autres termes, on ne peut pas prendre sans donner, et la première igname, par sa pureté et sa nouveauté, est l’offrande la plus noble.
La cérémonie de la nouvelle igname est un temps fort qui se déroule dans toutes les communautés du pays. Elle est dirigée par les prêtres traditionnels, qui agissent comme intermédiaires entre les hommes et les dieux. Ils préparent la première igname, la cuisinent selon des méthodes ancestrales, puis la présentent aux autels des divinités. C’est seulement après que les divinités ont accepté et béni cette offrande que les humains peuvent commencer à la consommer. Ce processus est une manière de s’assurer que les récoltes futures seront abondantes, et que la terre continuera de nourrir ses enfants.
Le symbolisme de l’igname : de la fertilité à la prospérité
Le symbolisme de l’igname est d’une richesse extraordinaire. Il est lié à plusieurs concepts fondamentaux de la culture béninoise. On évoque à ce sujet la fertilité et la vie, l’abondance et la richesse, le respect des ancêtres. En effet, la forme de l’igname, qui pousse sous terre pendant 9 mois, comme l’être humain pendant 9 mois dans le ventre, et se multiplie, est un symbole de fertilité et de vie. Sa capacité à se régénérer et à nourrir les familles fait d’elle un emblème de la continuité de la vie et de la prospérité. Les rituels de la nouvelle igname sont souvent accompagnés de prières pour l’arrivée d’enfants, la bonne santé des familles et la vitalité de la communauté. L’igname est ainsi un pont entre le monde des vivants et celui des ancêtres, assurant la pérennité de la lignée.
Une récolte abondante d’ignames est un signe de richesse et de sécurité alimentaire. Le rituel de la nouvelle igname est un moyen de remercier les divinités pour cette abondance et de demander leur protection contre la famine et les épidémies. Dans la tradition, la taille et la qualité des ignames sont des indicateurs de la puissance des divinités et de la bénédiction qu’elles accordent à la communauté.
Les ancêtres jouent un rôle central dans la spiritualité béninoise. Ils sont les gardiens des traditions et les protecteurs des vivants. Le rituel de la nouvelle igname est aussi une manière de les honorer. On leur présente la première igname pour qu’ils la bénissent avant de la consommer. C’est une façon de les impliquer dans la vie de la communauté et de maintenir le lien intergénérationnel. Les anciens, à travers ce rituel, transmettent aux plus jeunes l’importance de la mémoire et du respect des traditions.
Une tradition qui se perpétue
Malgré la modernisation et l’influence des religions monothéistes, la cérémonie de la nouvelle igname continue de se perpétuer avec ferveur dans de nombreuses régions du Bénin. Elle est un moment de rassemblement, de partage et de fierté culturelle. Elle est l’occasion pour les familles de se retrouver, de partager des repas et de renforcer les liens communautaires.
Cette tradition est d’une grande valeur éducative. Elle enseigne aux jeunes générations le respect de la terre, le cycle des saisons et l’importance de la solidarité. Elle leur rappelle que la vie n’est pas un acquis, mais un don qui doit être honoré et protégé. Le rituel de la nouvelle igname est ainsi un élément fondamental de l’identité béninoise, un témoignage vivant de l’harmonie entre l’homme, la nature et le divin.
La présentation de l’igname aux divinités avant sa consommation est un acte de foi, de gratitude et de respect, qui rappelle à tous que la prospérité et la survie de la communauté dépendent de l’équilibre et de l’harmonie avec le monde spirituel. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x



En supprimant mon post vous acceptiez avec accent les insultes lancées par Me Jacques Vergès à mon égard en me traitant de con.
Avec ton âge avancé, tu devrais savoir qu’on est toujours le co*n de quelqu’un ?
Mais toi tu es vieux C*O*N avec des idées arrêtées sur TOUT.
Laisse les gens croire ou ne pas croire en ce qu’ils veulent.
Où est le problème!
Un vieux CON qui avait traversé les quatre saisons et intempéries a de quoi à t’enseigner au sujet de la vie. Une chose est certaine comme je l’avais souligné maintes fois le type africain ne se respecte pas. Et quand on n’accepte pas l’éducation à partir du foyer, la rue est prête à te donner cette éducation, mais avec pleurs et grincements de dents.
Oui! Fais moi rire vieux C*O*N paumé!!!!!!!!!🤣🤣🤣🤣
Ce n’est pas parce que tu as traversé l’Atlantique que tu peux venir ici nous enseigner la vie à laquelle tu n’y connais presque rien SURTOUT au sujet du Bénin.
Garde tes précieux conseils pour tes ouailles.
Absolument pas!
Ce que j’ai appris de la vie, cet enseignement appartient seul à moi, et nulle personne d’autre. La vie contient des milliers de sequels, et elle est différente d’une personne à autre, ce qui signifie que j’ai connu et ayant les expériences de ma vie connue, et je ne peux pas te l’enseigner car tu n’auras pas le courage et la force de s’y tenir debout. Mes ouailles voient « La Lumière » et non l’obscurité. Alors « Sorcier de Savalou » je t’encourage de rester dans tes idées obscures, car l’obscurité n’enseigne pas « L’HUMILITÉ »
O klon leçon toé aaa? o fon dadba aaa?
J’accepte volontiers mes conneries.
Chez le type Béninois les injures pleuvent au lieu de sortir quelque chose d’intelligent.
Oui je suis un connard, et je te laisse moisir dans ton ignorance
Encore une censure!
Le type béninois associe la « Divinité » à tout ce qui bouge ou ne bouge pas, à tout ce qui sort de la terre ou de la mer. La « Divinité » qui en réalité et en due saison fait descendre de la pluie pour que ces ignames progressent et sortent de la terre s’appelle « Dieu le Créateur », et pourquoi n’associons-nous pas une divinité pour le manioc car la farine de manioc est présente 24/24 heures dans chaque foyer à travers toute l’Afrique de l’Ouest et autres pays d’Afrique où cette tubercule est cultivée que l’igname.
Une croyance ancestrale qui tue!
Une croyance mal ciblée qui tarde l’avancement spirituel.
Quel con ce type.
Cherchez l’erreur
Comme les injures ou insultes sont prêtes à sortir que de dire quelque chose d’intelligent, je ne peux pas t’aider, désolé!
Tu peux me traiter de connard, je l’accepte volontiers en te laissant moisir dans ton ignorance.
J’ai été élevé dans la tradition. Quand on fait l’éloge de ce qui relève de nos traditions ancestrales, de nos divinités, nos croyances ; je me sens encore un peu plus un fils du pays. Un acte de foi la présentation de la première récolte aux divinités ; une croyance profonde qui perdure de génération en génération.
Que la fête soit belle à Savalou et dans le pays entier ce 15 Août.
Je passais.