La justice marocaine a tranché dans une affaire qui mêle patrimoine historique et fraude. Deux citoyens français ont été condamnés à cinq années d’emprisonnement pour leur implication dans une tentative de s’approprier illégalement la « Villa Joséphine » à Tanger. Cette demeure emblématique, connue pour accueillir une clientèle de haut standing, était au cœur d’un litige porté devant le tribunal de première instance de la ville.
Selon les informations de Bladi.net, la société qui gère la propriété avait saisi la justice après avoir découvert que les mis en cause tentaient de revendiquer la villa comme leur bien en produisant de faux documents. L’enquête a révélé non seulement la falsification de pièces officielles, mais aussi leur usage dans le cadre d’une exploitation non autorisée du site.
La chambre correctionnelle a retenu plusieurs chefs d’accusation : falsification et usage de faux, escroquerie et complicité. Outre la peine d’emprisonnement, chacun des prévenus devra verser 5 000 dirhams d’amende et assumer solidairement les frais de justice.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes autour du marché immobilier de luxe au Maroc, où la valeur symbolique et financière de certains biens attire convoitises et pratiques frauduleuses. Elle souligne aussi la volonté des autorités judiciaires de protéger le patrimoine local contre toute tentative d’appropriation illégale, quelle qu’en soit l’origine.




Pourquoi ce silence de Bruno RETAILLEAU ?