Un rapport américain consacré à la situation des droits de l’Homme au Maroc dresse un bilan préoccupant pour l’année 2024. Le document met en avant les limites imposées à la liberté d’expression, en particulier à l’égard des journalistes et des critiques du pouvoir. Il souligne également l’usage de mécanismes administratifs et judiciaires pour restreindre certains espaces de débat.
Une liberté reconnue mais strictement encadrée
Selon ce rapport sur l’année 2024, la Constitution du Maroc affirme le principe de liberté d’expression. Toutefois, cette garantie s’accompagne de restrictions précises : critiquer la monarchie, l’islam ou la position officielle sur le Sahara occidental expose à des sanctions allant de l’amende à la prison.
Le texte relève aussi que les journalistes étrangers doivent solliciter une autorisation du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports pour rencontrer des militants politiques ou des représentants d’ONG, une démarche qui n’aboutit pas toujours. Cette réglementation limite les marges de manœuvre pour couvrir certaines thématiques sensibles, une question qui pourrait faire l’objet d’analyses plus approfondies dans des publications spécialisées.
Pressions sur les professionnels des médias
Le rapport, s’appuyant sur des sources comme Freedom House, indique que la presse peut traiter relativement librement les sujets économiques et sociaux. En revanche, les critiques visant directement l’exécutif font l’objet de mesures financières, juridiques et sociales destinées à sanctionner ou dissuader.
Le document mentionne également des actes d’intimidation et de harcèlement, parfois à travers des rumeurs portant atteinte à la vie privée. Les cas de Taoufik Bouachrine, Soulaimane Raissouni et Omar Radi, graciés par le roi le 29 juillet 2024 à l’occasion de la Fête du Trône, sont cités comme exemples de journalistes confrontés à des campagnes en ligne après leur libération.




Quoi de plus naturel quand on prend 20 années de prison pour avoir demandé pacifiquement un hôpital pour sa Région déshéritée : Cas de Nasser Zefzafi et de nombreux rifains.
Le Maroc de M6 est devenu aujourd’hui une grande prison à ciel ouvert.