Une information judiciaire s’ouvre à Dakar autour du règlement du contentieux entre l’État et le groupe Arcelor Mittal. Des versements estimés à 140 millions de dollars sont au centre des interrogations, relançant le débat sur la transparence budgétaire.
Les premiers pas de la procédure
Le doyen des juges a convoqué ce mercredi l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye pour expliquer le protocole de paiement signé avec le sidérurgiste. Selon l’Agent judiciaire de l’État, plaignant depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, l’accord conclu à l’origine pour 37,5 milliards de francs CFA aurait été transformé en une transaction de plus de 78 milliards de francs CFA, versée hors des caisses publiques.
Les auditions doivent clarifier les conditions dans lesquelles ces fonds ont été redirigés vers des comptes privés. La procédure judiciaire, ouverte pour association de malfaiteurs, corruption, blanchiment de capitaux et escroquerie, marque une étape nouvelle dans la lutte contre les pratiques financières opaques. Une analyse complète de ces mouvements financiers pourrait être publiée prochainement par les autorités de contrôle.
Les personnalités mises en cause
Aux côtés de l’ancien ministre des Mines, deux autres figures du régime Macky Sall sont attendues : Birima Mangara, ex-ministre délégué au Budget, et Amadou Bâ, ancien ministre de l’Économie et des Finances, devenu Premier ministre avant d’être candidat à la présidentielle de 2024.
Leur parcours illustre leur rôle central dans l’appareil d’État : Aly Ngouille Ndiaye, ingénieur de formation, a également dirigé l’Intérieur et l’Agriculture avant de se présenter à la magistrature suprême ; Birima Mangara, inspecteur des finances, s’est distingué par sa gestion budgétaire ; Amadou Bâ, expert fiscal, a longtemps incarné la politique économique et diplomatique du pays. Ces profils seront scrutés à la lumière des signatures qu’ils ont apposées sur les protocoles financiers.
Les suites judiciaires détermineront si ces engagements ont été pris en conformité avec la loi sénégalaise.




C est pas pour demain.. que l Afrique va décoller économiquement..avec des mentalités de prédateurs que nous sommes…
Ce qui est sûr..un pays africain donnera un signal.. très fort..qui servira de déclic continental…
Quand on voit..le risque pris par des jeunes.. enquête de mieux vivre en Europe…les femmes et enfants.. vivant en Europe comme des clochards..et qui font la honte de l Afrique…
Dis je..je veux voir..un jour.. plus de mille hommes et femmes..pen dus.. très court..et diffusé en direct.. pour servir d exemple
A mon avis..il n a que cette méthode.. que nous pouvons comprendre
Les politiques réformistes..ne changeront pas l Afrique..car ce sera de la compromission..des arrangements.. pour s adapter..
Oui..il aura un f ou..qui prendra..le pouvoir en Afrique..et qui nous servira d exemple et de model..
Radica lité.. bruta lité..un certain.sadi sme..dans la gestion d un pays.. sont nécessaires