Affaire Deborah Djema : ce qu'il faut savoir sur la polémique autour de la miss congolaise

Élue Miss Univers RDC 2025, Déborah Djema fait face depuis début septembre à une controverse majeure. Le comité d’organisation lui reproche des manquements contractuels, ce qu’elle conteste. Elle affirme avoir été destituée à tort et assure avoir engagé une bataille judiciaire. L’affaire soulève des questions sur la transparence des concours de beauté et la gestion des droits des lauréates.

Une destitution contestée par la lauréate

Élue lors d’un concours officiel validé par un huissier, Déborah Djema estime que seule une décision de justice pourrait lui retirer son titre. Elle dénonce des clauses contractuelles qui, selon elle, transféraient jusqu’à 70 à 80 % de ses droits à l’organisation. L’intéressée affirme avoir refusé de signer ce document, jugé déséquilibré. Ses représentants juridiques annoncent d’ailleurs la publication du contrat afin que l’opinion publique et la presse puissent en examiner le contenu. Pour sa défense, elle insiste sur le fait qu’elle n’a pas refusé de coopérer, mais qu’elle a seulement souhaité négocier des termes plus équitables.

Du côté du comité, le communiqué officiel évoque des « manquements contractuels » sans préciser la nature exacte des reproches. Cette formulation entretient le flou et alimente le débat dans l’espace médiatique et sur les réseaux sociaux. La jeune femme a par ailleurs déclaré à un média international qu’elle avait engagé une procédure judiciaire, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans ce différend. Des articles spécialisés rappellent que des précédents similaires ont déjà suscité des tensions autour de la gestion des reines de beauté en Afrique centrale, ce qui nourrit l’intérêt du public et des observateurs.

Les concours de beauté, un terrain souvent disputé

L’histoire des élections de miss en Afrique et ailleurs est marquée par des polémiques liées aux contrats imposés, aux conditions de travail et aux droits d’image. Plusieurs anciennes lauréates, que ce soit en France, au Nigéria ou en Côte d’Ivoire, ont par le passé contesté des règles jugées trop contraignantes. Les titres de miss sont rarement exempts de tensions. Si l’événement reste avant tout festif et médiatique, il s’accompagne aussi de contrats complexes qui fixent les obligations et les bénéfices des parties. C’est dans ce cadre que s’inscrit le bras de fer entre Déborah Djema et l’organisation. Plusieurs analystes estiment qu’il faudra attendre la décision de la justice congolaise pour clarifier définitivement la situation, tandis que la possibilité d’un règlement à l’amiable n’est pas écartée.

2 réflexions au sujet de “Affaire Deborah Djema : ce qu'il faut savoir sur la polémique autour de la miss congolaise”

  1. Du côté du comité, le communiqué officiel évoque des « manquements contractuels » sans préciser la nature exacte des reproches

    Il faut tout simplement dire qu’elle a refusé de coucher avec certaines personnes qui organisent et d’autres qui financent ce concours de call-girls.

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  2. Déjà « concours de beauté », c’est une arnaque à la base !
    En plus, elle a un bouche énorme et le nez épaté

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