Face à la volatilité des revenus pétroliers, l’Algérie accélère sa transition économique en plaçant le tourisme parmi ses priorités, aux côtés des hydrocarbures, de l’automobile et des services. Le pays, riche d’un patrimoine culturel, historique et naturel exceptionnel, entend en faire un moteur de croissance, capable de générer emplois et investissements.
Avec des projets structurants, l’objectif est clair : positionner l’Algérie comme une destination phare du Maghreb, rivalisant avec la Tunisie ou le Maroc. Une stratégie qui passe par des infrastructures modernes et une meilleure accessibilité, notamment dans des régions jusqu’ici peu exploitées.
Pour y parvenir, les autorités misent sur la modernisation des équipements, avec un accent particulier sur les zones reculées. Parmi les chantiers phares figure la construction d’un aéroport international à Béni-Abbès, une wilaya emblématique du Grand Sud, réputée pour ses paysages sahariens et son héritage culturel.
Béni-Abbès : un aéroport pour ouvrir le Sahara au monde
Implanté à Z’ghmara, à 40 km au sud-ouest de Béni-Abbès, le futur aéroport s’étendra sur 3 430 hectares, le long de la route nationale RN6A. Les études géotechniques, confiées à la SAETI, doivent être finalisées d’ici fin 2025. Elles viseront à garantir la viabilité du site, en tenant compte des contraintes environnementales et de la stabilité des sols, tout en respectant les standards internationaux. Une fois opérationnel, cet équipement ne se limitera pas au trafic passagers : il intégrera aussi le fret, renforçant les liens avec les autres plateformes du sud-ouest, comme Bechar et Tindouf.
Mais l’enjeu dépasse la simple logistique. Cet aéroport doit devenir un catalyseur économique pour toute la région, en facilitant l’accès aux dunes mythiques, aux ksours ancestraux et aux richesses artisanales locales. En améliorant la connectivité, il stimulera aussi les échanges commerciaux, notamment pour les produits agricoles et l’artisanat, deux secteurs clés pour l’économie de la wilaya.
2035 : l’Algérie vise 14 millions de touristes
Les ambitions algériennes sont chiffrées : 4 millions de visiteurs en 2025 (dont 2,5 millions d’étrangers et 1 million de membres de la diaspora), contre 3,5 millions en 2024. Et à plus long terme, l’objectif est encore plus audacieux : 14 millions de touristes d’ici 2035. Un pari qui repose sur une offre diversifiée, alliant tourisme saharien, culturel et balnéaire. Dans cette perspective, l’aéroport de Béni-Abbès jouera un rôle stratégique, en servant de porte d’entrée vers le Grand Sud.




Hey BLOB le Suédois! l’Algérie le pays de tes ancêtres, recrute des pilotes de l’air kamikazes.😂😂😂