Le Conseil des ministres du mercredi 10 septembre a adopté le projet de loi de finances pour l’exercice 2026. D’un montant de 3 783,984 milliards de F Cfa, ce budget sera transmis dans les prochains jours à l’Assemblée nationale pour examen et adoption. Comparé à l’exercice 2025 (3 551,005 milliards F Cfa), le projet affiche une progression et reste équilibré en recettes et en dépenses.
L’exécutif table sur un taux de croissance de 7,5 %, soutenu par la vitalité du secteur agricole, la consolidation de l’activité industrielle, la hausse du trafic portuaire et le développement du tourisme. Le taux d’inflation, quant à lui, est projeté à 2 %, en dessous du seuil communautaire de 3 % fixé par l’Uemoa. Près de 42 % du budget est orienté vers les dépenses sociales. Le gouvernement entend maintenir ses efforts dans les secteurs clés tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, l’énergie, l’eau potable, les transports et le numérique.
Sont notamment prévus : l’extension du programme de suppléments alimentaires pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants en bas âge, la généralisation des cantines scolaires dans le préscolaire et le primaire public, ainsi que le renforcement de l’offre de bourses pour les élèves dans des établissements privés d’excellence. Le projet prévoit également la modernisation des infrastructures sanitaires, la poursuite des réformes de l’enseignement technique et l’opérationnalisation de Sèmè-City.
En 2026, le financement des élections générales bénéficiera d’une ligne budgétaire déjà mobilisée. Parallèlement, le triennal 2026-2028 mettra un accent particulier sur la sécurité avec le déploiement de systèmes de vidéoprotection dans les grandes agglomérations et un renforcement substantiel des moyens des forces de défense et de sécurité.



