En 2030, le Maroc, l’Espagne et le Portugal écriront une page inédite de l’histoire du football en coorganisant la Coupe du Monde. Une première dans le football, avec cette compétition qui promet de rassembler les supporters du monde entier dans une ambiance à la fois festive et sécurisée. Les trois pays travaillent main dans la main pour en faire un succès sportif et culturel, alliant performance et hospitalité.
Le Maroc, en première ligne, voit dans cet événement une opportunité unique de mettre en avant son savoir-faire en matière d’accueil et d’organisation. Avec 26 millions de visiteurs attendus, le royaume prépare méticuleusement chaque détail, déterminé à offrir une expérience fluide tout en préservant ses valeurs et traditions, notamment en matière de sécurité et de réglementation.
Une sécurité renforcée et innovante
Pour garantir le bon déroulement de la compétition, le Maroc mise sur une approche sécuritaire proactive. Des tribunaux seront installés directement dans les stades pour traiter en temps réel les éventuels incidents impliquant des supporters. Une collaboration étroite avec l’Espagne et le Portugal permettra aussi une coordination judiciaire transfrontalière, simplifiant les procédures en cas de besoin et limiter les risques de débordements dans les stades ou aux abords.
Cinq ans pour tout préparer
Avec cinq années de préparation, le Maroc a le temps d’affiner sa stratégie. Les retours d’expérience de la Coupe du Monde 2026 (États-Unis, Mexique, Canada) serviront de base pour optimiser les dispositifs. Nouvelles enceintes sportives, réseaux de transport modernisés et capacité hôtelière élargie : les infrastructures sont en plein développement pour répondre aux attentes des visiteurs.
Au-delà du sport, le Maroc ambitionne de faire de cet événement une vitrine de son dynamisme. En intégrant des services judiciaires multilingues et des formations dédiées pour les professionnels de la sécurité dans le sport, le pays entend prouver qu’il peut concilier modernité, traditions et respect des valeurs. Une Coupe du Monde qui se doit d’être un succès et qui pourrait, par la suite, donner de nouvelles idées à la FIFA, pour des compétitions à plus grande échelle internationale.



