Le déplacement du président Donald Trump au Royaume-Uni le 16 septembre 2025, censé sceller les relations transatlantiques, aura finalement été émaillé d’incidents révélateurs. Dès les premières heures, ce voyage officiel a basculé dans l’inattendu, transformant un agenda diplomatique rodé en une succession de crises à gérer.
Avant même son atterrissage à Londres, un quasi-incident aérien a failli compromettre le trajet. Un Airbus A321 de Spirit Airlines, en route entre la Floride et le Massachusetts, s’est dangereusement approché de la trajectoire de l’Air Force One. Malgré les injonctions répétées des contrôleurs, l’équipage a mis du temps à corriger sa route, frôlant les limites de sécurité fixées par la FAA. Bien que la distance minimale ait été respectée in extremis, l’événement a exposé les risques persistants dans la gestion de l’espace aérien présidentiel.
Un couac dans le ciel qui interroge
Les échanges tendus entre la tour de contrôle et le pilote de Spirit Airlines ont révélé des lacunes dans la réactivité des procédures. Si aucun danger immédiat n’a été confirmé, cet épisode a rappelé que la sécurité d’un vol présidentiel ne tolère aucune approximation. L’Air Force One a pu poursuivre sa route, mais l’alerte a déjà semé le doute : comment un avion commercial a-t-il pu s’approcher à ce point d’un appareil sous escorte militaire ?
Chaîne de défaillances au sol
Le retour vers Washington a réservé une nouvelle surprise aux équipes présidentielles, qui s’en seraient probablement bien passées. Alors que Trump quittait Londres, Marine One, l’hélicoptère présidentiel, a subi une avarie hydraulique en plein vol, imposant un atterrissage précautionneux. Le président a dû être transbordé en urgence vers Marine Two, son appareil de secours, pour rejoindre l’aéroport. Un contretemps qui, ajouté aux tensions aériennes, a donné à ce déplacement des allures de parcours du combattant. Nul doute que les services logistiques devront revoir leurs process pour assurer au chef de l’État, de meilleures conditions de déplacement, dans les mois à venir.




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