Le ministre des enseignements maternel et primaire (MEMP), Salimane Karimou, a pris des mesures fermes contre les écoles privées qui n’ont pas respecté le calendrier scolaire pour le compte de l’année 2024-2025. Dans une correspondance datée du 8 septembre 2025, le ministre a adressé un avertissement écrit à plusieurs promoteurs d’établissements, dénonçant une pratique illégale de fermeture précoce des classes.
Cette action fait suite à une mission de vérification menée par les services du ministère du 10 au 28 juin 2025. Cette mission a révélé que de nombreux établissements privés avaient fermé leurs portes avant la date officielle des vacances scolaires.
Le ministre Salimane Karimou a souligné que ces pratiques constituent une violation manifeste de la réglementation en vigueur. Il a cité l’article 2 de l’arrêté interministériel du 13 mai 2024, qui fixe le calendrier de l’année scolaire. Cette conduite enfreint également l’article 11 du décret n°2007-279 du 16 juin 2007, lequel stipule l’obligation pour les promoteurs d’écoles privées de se conformer aux instructions du ministère.
Afin de faire respecter la loi, le ministère a utilisé l’article 92, alinéa 2 du même décret, qui l’autorise à émettre un avertissement écrit en cas de manquement. En plus des sanctions prises, le ministre a instruit les directeurs départementaux des enseignements maternel et primaire de surveiller de près la situation et d’assurer le respect strict de cette mesure.
Cette décision du ministre Karimou envoie un signal fort au secteur de l’éducation privée au Bénin. Elle vise à garantir le respect des normes et des calendriers officiels, assurant ainsi la qualité et la continuité de l’enseignement pour tous les élèves, indépendamment du type d’établissement. Il s’agit d’une démarche déterminée pour renforcer la discipline et la conformité au sein du système éducatif national. L’objectif à terme est d’améliorer la qualité de l’éducation à tous les niveaux. qui pourraient compromettre l’apprentissage des élèves et à garantir un traitement équitable pour tous.
La transparence et la rigueur dans le suivi des activités scolaires sont essentielles pour le succès de cette politique. En responsabilisant les directeurs départementaux et en rendant les promoteurs d’écoles redevables, le ministère envoie un message clair : l’éducation est un service public qui doit être géré avec sérieux et selon les règles établies.


