Au moment où il a pris les rênes du Department of Government Efficiency (DOGE), Elon Musk avait imprimé sa marque en procédant à des licenciements massifs dans l’administration fédérale américaine. Près d’un quart du personnel de la General Services Administration (GSA), l’agence responsable de la gestion immobilière du gouvernement, avait quitté ses fonctions à la suite d’un plan de départs largement encouragé. L’initiative, présentée comme une modernisation radicale, s’était accompagnée d’autres mesures tout aussi controversées, comme des offres de “démission différée” assorties du maintien du salaire pendant plusieurs mois. Ces décisions avaient donné l’image d’une rupture nette avec les pratiques administratives traditionnelles, mais elles entraînent aujourd’hui un effet boomerang.
Des départs devenus un casse-tête opérationnel
Quelques mois après cette cure d’austérité, la GSA se retrouve confrontée à un manque criant de main-d’œuvre. Les coupes initiales, saluées à l’époque comme un signe de rationalisation, compliquent désormais la continuité des missions essentielles. Face à cette impasse, l’administration Trump a dû rappeler en urgence des centaines d’anciens employés. Ces derniers ont reçu une proposition officielle de retour, à accepter ou refuser dans un délai serré. La réintégration est prévue dès le 6 octobre pour ceux qui donneront leur accord.
Cette volte-face illustre la difficulté de concilier réduction d’effectifs et maintien des services publics. À l’image d’une entreprise qui délocalise une partie de sa production avant de constater qu’elle dépend encore de son savoir-faire interne, Washington doit aujourd’hui rétablir une capacité opérationnelle qu’elle pensait superflue.
Une correction forcée plutôt qu’un aveu
La communication officielle ne parle pas d’erreur, mais la réembauche de fonctionnaires partis sous pression montre que la stratégie initiale a atteint ses limites. La logique de rupture prônée par Musk se heurte aux impératifs du quotidien : entretenir des bâtiments publics, gérer des contrats et assurer le fonctionnement administratif ne peut pas se faire avec des effectifs réduits de manière drastique.
Cette marche arrière révèle aussi une réalité politique : même une mesure présentée comme emblématique peut perdre de sa pertinence lorsque ses effets immédiats fragilisent l’appareil d’État. L’épisode illustre à quel point les réformes spectaculaires peuvent être séduisantes sur le papier mais beaucoup plus difficiles à assumer dans la durée.




TACO=Trump always chickens out/ Français: Trump se dégonfle toujours.
Le malheur est que Trump agit avant de penser. Il n’y a rien d’humain en Trump. Les faits sont là pour prouver sa vraie nature.
»…Elon Musk : Trump fait marche arrière sur une de ses mesures emblématiques… »
Tu m’étonnes! Cette bande de sa lauds est entrain de détruire pour un temps les USA. Ils n’en sortiront pas grandis.