Le processus de retrait des formulaires de parrainage en vue de l’élection présidentielle d’avril 2026 suit son cours à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Démarrée le 2 septembre dernier, l’opération s’est poursuivie ce vendredi 5 septembre 2025 avec le passage de plusieurs élus, parmi lesquels des députés et des maires issus de la mouvance présidentielle.
Assan Séibou, président du groupe parlementaire du Bloc républicain à l’Assemblée nationale, a salué la qualité du dispositif mis en place. « Je dois féliciter la Céna pour le dispositif et la rapidité avec laquelle l’opération se fait. C’est une formalité simple au regard du code électoral », a-t-il confié. L’élu a précisé que, conformément à la discipline de parti, son parrainage ira au candidat désigné par le Bloc républicain. Même constat chez sa collègue Sofiatou Schanou, députée de la 19ᵉ circonscription, qui a jugé le processus « fluide et rapide ». Elle a tenu à adresser un message fort à la jeunesse : « 2026, c’est l’année de la jeunesse. Saisissez l’occasion. »
Confiance en Romuald Wadagni
Pour Chantal Ahyi, députée du Bloc républicain, le retrait de ce formulaire marque une étape logique après la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité présidentielle. « Nous avons pleine confiance en ce choix. Il nous a déjà démontré sa maîtrise des finances publiques et son engagement pour le développement », a-t-elle déclaré, tout en soulignant le soutien unanime des deux grandes formations de la mouvance : l’Union progressiste le renouveau et le Bloc républicain.
Du côté des collectivités locales, le même engagement a été affiché. Thierry Sonagnon Tolegbé, maire de Bonou, a qualifié le geste de « devoir républicain » et salué la réforme du parrainage, « une très bonne pratique » selon lui. À Pobè, le maire Simon Adébayo Dinan a insisté sur la nécessité d’élections « transparentes et apaisées ». Son homologue de Djidja, Matthias Agnoun, a, pour sa part, vu dans ce retrait « un acte fort qui renforce davantage la démocratie ».
Depuis le lancement de l’opération le 2 septembre, plusieurs dizaines d’élus se sont déjà présentés à la Céna pour retirer leur formulaire. Alors que les uns réaffirment leur attachement au respect du code électoral et d’autres mettent l’accent sur leur volonté de soutenir le candidat de la mouvance présidentielle.


