France : polémique après l'expulsion d'une famille ivoirienne

Des expulsions manu militari d’Africains ont souvent provoqué des réactions indignées dans plusieurs pays occidentaux. Des familles sont conduites de force hors des territoires où elles avaient espéré trouver refuge, parfois malgré des recours légaux en cours. Ces pratiques, qui mêlent procédures administratives strictes et décisions de terrain parfois contestables, jettent un éclairage sur les difficultés rencontrées par des personnes vulnérables face à des systèmes d’asile complexes. La dernière affaire en date dans les Hautes-Alpes montre parfaitement ces tensions.

Une famille reconduite malgré un recours

Ce jeudi, une famille originaire de Côte d’Ivoire, avec deux enfants en bas âge de 2 et 4 ans, a été escortée vers la frontière italienne à Montgenèvre, l’Italie ayant accepté de prendre en charge leur accueil. Cette expulsion intervient alors que les parents avaient engagé une procédure devant le tribunal administratif de Marseille pour empêcher leur renvoi. Selon leur avocate, Maître Flora Gilbert (interviewée par Alpes 1), cette démarche était toujours en cours au moment de la reconduite, ce qui rend l’action des autorités irrégulière et susceptible d’être contestée juridiquement. Elle précise que ce type d’expulsion, vers un autre pays alors qu’un recours est actif, est une pratique rare dans la région et aurait déjà été expérimentée à deux reprises.

La préfecture des Hautes-Alpes, contactée par Alpes 1, a indiqué que la situation de la famille avait été suivie attentivement et que, sans droit de séjour, elle ne pouvait rester dans les structures d’accueil. Avant cette mesure, la famille avait été laissée sans abri à Gap après le rejet de leur demande d’asile. Grâce à l’intervention d’associations locales, elle avait pu bénéficier d’un hébergement temporaire, et des éléments supplémentaires avaient été transmis aux autorités pour soutenir leur recours.

Les autorités locales rappellent que, sans titre de séjour valide, les bénéficiaires ne peuvent rester dans les structures d’accueil. Cependant, la reconduite alors qu’un recours était en attente soulève des questions sur la conformité de la procédure avec le droit. Cette affaire souligne le dilemme auquel sont confrontés les services administratifs : appliquer strictement les règles sur le séjour tout en tenant compte de la situation particulière des enfants et de la vulnérabilité des familles concernées.

6 réflexions au sujet de “France : polémique après l'expulsion d'une famille ivoirienne”

  1. cette famille n’a pas un titre pour séjourner en Italie elle a été renvoyé pour le processus est illégal . si non pourquoi la ramène en France ? je connais très bien cette famille mais je vais pas dire plus .

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  2. ils n’ont rien vu encore ces ***inconcients qui renoncent à leur dignité et demeurent esclaves de blancokecks. Ces genres d’individus doivent être arretés et condannés à des travaux forcés car, l’AFRIQUE n’a pas besoin de ces ****!

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  3. prospère.. pour quelques uns. certainement
    La faute incombe ceux qui s imposent à nous pour nous diriger avec la complicité des occidentaux notamment la France..
    Autrement dit..la France est directement responsable de l immigration en Europe..
    Destructions de la lybie.. imposition de Ouattara par la force..et dans beaucoup de pays
    Le peuple français..n en est pas conscient

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    • Tu ne connais pas la Côte d’Ivoire. Ils ont beaucoup plus de moyens que nous béninois pour y vivre. Sors de là. La France n’a rien à voir avec çà.

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  4. Si cette famille est renvoyée en Italie qui accepte de l’accueillir, ça veut toujours simplement dit que la famille avait un statut de réfugiée en Italie mais a préfèrer aller en France pour s’y installer.
    Si ce n’était pas cela, elle aurait été directement renvoyée en Côte d’Ivoire.

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  5.  »….France : polémique après l’expulsion d’une famille ivoirienne…. »
    On ne peut pas dire que la Côte d’Ivoire n’est pas un pays prosper en Afrique
    Restons chez nous Point final

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