Maghreb : ce pays occupe la 2ᵉ place mondiale pour les capitaux verts chinois

Depuis plusieurs années, la Chine multiplie ses implantations dans des secteurs liés à la transition énergétique à travers le monde. Le Maghreb figure parmi les régions ciblées, avec des projets allant des centrales solaires aux usines de transformation de matières premières. Ces investissements s’inscrivent dans une stratégie globale de Pékin visant à sécuriser ses chaînes d’approvisionnement et à élargir son influence industrielle. Le rapport d’une institution américaine vient confirmer cette tendance avec des données chiffrées récentes. L’ampleur atteinte par le Maroc illustre la place croissante de la région dans les flux mondiaux liés aux technologies propres.

Le Maroc en tête des destinations africaines

Un rapport publié par l’Université Johns Hopkins en septembre 2025 classe le Maroc au deuxième rang mondial, juste derrière l’Indonésie, pour les financements annoncés par les entreprises chinoises dans les technologies propres. Le montant atteint 18 milliards de dollars, ce qui en fait le premier pays africain en la matière rapporte https://www.netzeropolicylab.com/china-green-leap. Ces engagements couvrent principalement les matériaux pour batteries, rendus possibles par les importantes réserves de phosphate du royaume, ainsi que l’hydrogène vert. Cette orientation s’explique aussi par la proximité avec l’Europe et la volonté des groupes chinois de disposer de points d’accès privilégiés au marché de l’Union européenne.

Le rapport souligne que le Maroc profite d’une combinaison d’atouts : ressources naturelles abondantes, accords commerciaux avec plusieurs partenaires stratégiques et politiques industrielles incitatives. Ces éléments attirent non seulement les capitaux étrangers mais favorisent également l’installation d’unités de production locales, permettant une intégration plus poussée dans les chaînes mondiales de valeur. Des projets en cours de développement devraient renforcer cette dynamique, offrant de nouvelles opportunités de coopération.

Une recomposition des chaînes de valeur énergétiques

L’essor des investissements chinois au Maroc s’inscrit dans une recomposition globale des chaînes de valeur de l’énergie. Les capitaux engagés dans les technologies propres dépassent désormais les frontières traditionnelles et redéfinissent les équilibres entre régions. Les autorités marocaines misent sur cette dynamique pour développer un écosystème énergétique compétitif et orienté vers l’exportation. Des partenariats à venir pourraient encore élargir l’éventail des projets, de la production de batteries à la filière hydrogène.

Selon l’étude de Johns Hopkins, les projets annoncés atteignent un total d’environ 18 milliards de dollars. Ce chiffre confirme que le Maroc est devenu une destination stratégique de premier plan pour les industriels chinois spécialisés dans les technologies vertes.

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