À l’approche de la présidentielle de 2026, la scène politique béninoise est le théâtre d’un ballet de tractations. Au cœur de cette effervescence, la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), autrefois parti d’opposition, semble avoir choisi une nouvelle voie. Dirigée par Paul Hounkpè, la formation politique s’affiche désormais comme membre de la mouvance présidentielle, n’hésitant pas à envisager de présenter son propre candidat à la succession du Président Patrice Talon en accord avec l’UPR. Cette stratégie, soulève bien des questions et révèle une complexité qui pourrait se révéler fatale tant pour la FCBE que pour le camp Talon. La FCBE, qui a longtemps lutté dans l’opposition, semble avoir un désir ardent de retrouver une place au sein de l’échiquier politique. Les déclarations de ses responsables, tels que l’ancien député Idrissou Bako et le maire de Bembéréké, Yaya Garba, confirment une volonté de rompre avec l’opposition. Le retrait du formulaire de parrainage de Yaya Garba, avec la déclaration « Je n’utiliserai pas mon parrainage pour quelqu’un qui ne sera pas président de la République », témoigne de cette nouvelle orientation. Et la confirmation de tout ceci viendra de la signature d’un accord avec l’union progressiste le renouveau dont le contenu n’est pas encore exactement connu. Cependant, les ambitions du camp Hounkpè se heurtent à une réalité brute : l’absence de parrains suffisants. Avec seulement six parrains à son actif, le parti est bien en deçà des vingt-huit nécessaires pour présenter un duo présidentiel. C’est dans ce contexte que la FCBE se tourne vers les autres formations politiques disposant de parrains : le Bloc Républicain (BR) et surtout l’UPR avec qui un accord de gouvernance semble en bonne voie, s’il n’est pas déjà signé. Mais une question cruciale se pose : comment l’UPR, en pleine alliance avec le BR, pourrait-elle accorder ses parrainages à un candidat « cauris » tout en soutenant la candidature de l’actuel ministre des finances, Romuald Wadagni, pressenti comme le dauphin du Président Talon ? L’idée que l’UPR puisse porter deux candidatures distinctes est une chimère. Il est fort probable que les « cauris » devront se contenter d’un rôle de seconds couteaux, leurs parrainages servant à renforcer le ticket de la mouvance présidentielle, plutôt que de propulser un des leurs. Cette main tendue de l’UPR, loin d’être un geste de générosité, apparaît comme une stratégie pour récupérer les derniers bastions de la FCBE et l’intégrer pleinement dans la majorité présidentielle, vidant ainsi le parti de sa substance.
Un piège fatal pour le camp Talon : la fragilisation de la mouvance
L’entente entre l’UPR et la FCBE, si elle venait à se concrétiser sous la forme d’un accord de gouvernance, pourrait en réalité se transformer en un piège pour le camp Talon. L’équilibre de la majorité présidentielle risquerait d’être gravement menacé. Si le BR soutient la candidature de Romuald Wadagni et que l’UPR, suite à son accord avec la FCBE, décide de soutenir un autre duo en plus du candidat de la majorité, la mouvance présidentielle se retrouverait face à un imbroglio sans précédent. Les électeurs de la majorité, habitués à voter pour un front uni, se verraient contraints de choisir entre deux candidatures issues de leur propre camp. Cette dispersion des voix, cette division des forces, pourrait fragiliser la mouvance présidentielle et ouvrir une brèche béante pour l’opposition. Face à une mouvance « désunie », un candidat unique de l’opposition, porté par Les Démocrates, par exemple, pourrait s’imposer et remporter le « ko » au premier tour. C’est le scénario cauchemar pour la majorité. (👉 Suivez toute l’actualité béninoise sur notre compte TikTok : @lanouvelletribunebenin ;🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant ici : La Nouvelle Tribune sur WhatsApp)
Un jeu de dupes
Les tractations du camp Hounkpè pour présenter un candidat « cauris » s’apparentent davantage à un jeu de dupes. Pour la FCBE, l’illusion d’une candidature propre risque de se solder par une simple intégration à la mouvance présidentielle, diluant son identité et ses revendications. Pour le camp Talon, cette alliance pourrait être une erreur stratégique fatale, susceptible de diviser ses troupes et de faire le jeu de l’opposition.
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L’auteur de ce chiffon fait honte à l’intelligence des lecteurs
Cherchez l’erreur
Comment on peut évaluer le système partisan avec ces manœuvres ???
Donc Patrice Talon a changé quelque chose ??? Mensonge, manipulation et intimidation et trucage. C’est le résumé de ce que je vois.
Expérons Que la révolution électorale de 2026 nous débarrasse de ces aventuriers mercantiles à la tête de notre pays.
Bof…une brochette d arrivistes .. prétentieux.. ingrats..pris dans leur propre piège..de pestiférés de la république
Bastion..dites vous..???.. où ça ???
Ils ne représentent qu eux mêmes..
C est triste comme destin politique..
Ceux qui ont la peste.. ont plus de valeur.. que ces gens là
Tu vis sur quelle planète?
planète des singes..
voyons !!!
»…Manœuvres du camp Hounkpè pour présenter un duo candidat: Une illusion pour la FCBE et un piège pour la mouvance… »
C’est quoi cette bouillabaisse ?
Parlons de bouillabaisse. Une honte pour cette pr..esse en quête de sensations
Cherchez l’erreur