Mark Zuckerberg : les accusations se multiplient, voici la nouvelle affaire

Depuis des années, Meta, dirigée par Mark Zuckerberg, est régulièrement épinglée pour des dérives majeures, à l’instar du scandale Cambridge Analytica en 2018. À l’époque, les données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook avaient été détournées à leur insu pour influencer des scrutins majeurs, comme le référendum sur le Brexit ou l’élection présidentielle américaine.

Ce fiasco avait entraîné des sanctions, des investigations approfondies et une érosion durable de la confiance du public, contraignant le géant technologique à revoir ses règles de protection des données. Pourtant, malgré ces ajustements, Meta reste critiquée pour son manque de rigueur en matière de gestion des données et d’éthique.

Nouvelle polémique à l’encontre de Tesla

Une nouvelle polémique vient d’éclater, alimentée par les témoignages d’anciens et d’actuels salariés de l’entreprise. Lors d’une audition au Sénat américain, ces lanceurs d’alerte ont révélé des pratiques troublantes : Meta aurait sciemment occulté les vulnérabilités de ses plateformes de réalité virtuelle (VR), permettant à des enfants de moins de 13 ans d’y accéder en dépit des restrictions légales. Ces révélations mettent en lumière une culture d’entreprise où la sécurité des jeunes utilisateurs semblerait sacrifiée au profit d’autres priorités.

Des risques ignorés dans l’univers virtuel

Les témoignages accusent Meta d’avoir délibérément restreint la diffusion d’études internes mettant en évidence les dangers de ses produits VR, comme les casques Quest, dominants sur le marché. Des équipes juridiques auraient été mobilisées pour surveiller, voire étouffer, les recherches abordant des sujets délicats tels que l’accès des mineurs ou les risques de harcèlement en ligne afin de préserver la réputation de l’entreprise et d’échapper à d’éventuelles poursuites.

Une priorité au profit, au détriment de la sécurité

Meta aurait été parfaitement informée que ses environnements virtuels étaient massivement fréquentés par des enfants bien plus jeunes que l’âge légalement autorisé. Certains rapports internes suggèrent même qu’entre 80 % et 90 % des utilisateurs de certains espaces VR avaient moins de 13 ans dès 2017. Malgré ces signalements, la direction aurait privilégié l’expansion de son audience et la maximisation des revenus. Des allégations fermement contestées par l’entreprise.

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