Poutine veut-il envahir d'autres pays ? Un autre détracteur se prononce

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022, l’Europe est plongée dans une crise géopolitique sans précédent, poussant les pays occidentaux à multiplier les initiatives pour trouver une issue au conflit. Malgré des tentatives de dialogue, comme la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage en août 2025, les perspectives de paix demeurent incertaines.

Les Européens, face à l’inflexibilité de Moscou, redoutent que les visées russes ne s’étendent au-delà de l’Ukraine, menaçant des pays comme la Pologne ou les États baltes. Ces craintes se sont amplifiées avec les récentes provocations de la Russie.

Des exercices mal perçus par Varsovie

Lors d’un déplacement en Finlande, le président polonais Karol Nawrocki a mis en garde contre les ambitions territoriales de Poutine, suggérant que l’Ukraine ne serait qu’une première étape. Les manœuvres militaires conjointes avec la Biélorussie, perçues comme une démonstration de force, ont incité la Pologne à renforcer drastiquement la sécurité de ses frontières, dans un contexte de tensions croissantes.

La Pologne verrouille ses frontières

En réaction à l’exercice militaire russo-biélorusse « Zapad », qui inclut des scénarios d’occupation du corridor de Suwalki, le Premier ministre polonais Donald Tusk a ordonné la fermeture de la frontière avec la Biélorussie dans la nuit du 11 au 12 septembre 2025. Une décision justifiée, selon la Pologne, qui a dans la nuit, confirmé des intrusions dans l’espace aérien polonais par des drones d’origine iranienne lancés par Moscou à l’occasion d’une nouvelle attaque sur l’Ukraine.

La Pologne a immédiatement saisi l’OTAN pour alerter sur ces menaces. L’Alliance a réagi en déployant des chasseurs néerlandais et italiens afin de renforcer la surveillance aérienne dans la région. Cette réponse vise à dissuader toute velléité agressive et à protéger le flanc oriental de l’OTAN, particulièrement exposé en raison de sa proximité avec la Biélorussie et l’enclave russe de Kaliningrad. Une réaction inédite, démontrant toute la gravité de la situation.

6 réflexions au sujet de “Poutine veut-il envahir d'autres pays ? Un autre détracteur se prononce”

  1. « Karol Nawrocki a mis en garde contre les ambitions territoriales de Poutine, suggérant que l’Ukraine ne serait qu’une première étape. »

    Ils sont marrants ! Micron dit que les Russes n’ont pris que 1% du territoire ukro en 3 ans et le polak dit que l’Ukraine n’est qu’un amuse-bousche !
    Faut vous synchroniser les gars !

    Répondre
    • Pour les pays baltes, c’est facile !
      A l’époque, Khrouchtchev avait dit « Oh, ça ? C’est juste un coup de fil à donner! »

      Répondre
  2. La Pologne vient d’abattre des drones au-dessus de son territoire !
    Les ukros affirment qu’ils sont russes et demandent à Trump d’intervenir pour aggression caractérisée contre un pays de l’OTAN.

    La ficelle est un peu grosse et les ukros ont déjà tenté la blague !

    Répondre
  3. Au vu de la russophobie ambiante, les Russes seraient idiots de ne pas se mettre en ordre de bataille

    Répondre
    • Suis pas fan de Trump mais depuis qu’il a dit qu’il supprimait l’aide militaire à l’Estonie, ils sont devenus subitement beaucoup moins vindicatifs
      Il ne fait pas que des trucs stupides, le mari de Melania !

      Répondre

Laisser un commentaire