Plusieurs pays africains ont récemment critiqué les actions françaises sur le continent, les qualifiant d’ingérences susceptibles de troubler la stabilité locale. Cette fois, c’est la Guinée équatoriale qui s’élève publiquement contre Paris, alimentant de nouvelles tensions diplomatiques.
La Guinée équatoriale dénonce Paris
Le lundi 20 octobre, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a dénoncé une influence française qu’il juge excessive, visant à affaiblir l’ordre interne de son pays. Il pointe notamment l’utilisation présumée de structures internationales pour prendre le contrôle de ressources et d’actifs nationaux. rapporte France 24 La récente distinction d’Alfredo Okenve, exilé en Espagne, par le prix franco-allemand des droits de l’Homme a été perçue par Malabo comme un encouragement à des comportements perturbateurs et à l’agitation sociale. Ce différend s’ajoute à une longue série de tensions historiques entre la Guinée équatoriale et la France.
Depuis plusieurs années, Malabo conteste des décisions judiciaires prises à l’étranger concernant des biens appartenant à l’État équato-guinéen et a déjà exprimé son mécontentement face à des affaires de détournement de fonds impliquant certains responsables. La tentative de coup d’État de décembre 2017 est également évoquée par le vice-président comme un épisode où la stabilité du pays aurait été compromise par des influences étrangères, renforçant ainsi la défiance envers Paris.
Conséquences et portée continentale
Ces accusations ne concernent pas seulement la Guinée équatoriale. Le vice-président a en effet fait référence à d’autres pays africains, comme le Mali, le Niger ou le Burkina Faso, où, selon lui, des interventions extérieures auraient affaibli la stabilité interne. Cette polémique pourrait compliquer les collaborations bilatérales dans des secteurs stratégiques et influencer la perception des actions françaises dans d’autres pays africains.
Pour l’Afrique, la perception d’ingérences répétées risque d’alimenter méfiances et débats sur les rapports de force avec d’anciens partenaires historiques, tout en soulignant la nécessité pour les États africains de défendre leurs intérêts et leur stabilité politique face aux influences extérieures.




Depuis 220 ans que vous êtes présents au pouvoir, la Guinée Equatoriale n’a pas pu respirer….quittez là brave dingo Papa soulard et fiston pagayère…..Mais on va demander au peuple de se soulever comme à Madagascar….