La fin 2025 approche à grands pas et déjà, les regards sont tournés vers 2026. Si certains pays ont encore beaucoup de mal à s’accorder sur un budget, c’est notamment le cas en France, chez d’autres, la situation est beaucoup plus calme. En Allemagne, des mesures sociales ont par exemple été annoncées, avec une forte revalorisation du SMIC (+14%).
Ailleurs, comme au Maroc, la question du budget est, elle aussi, quasiment déjà réglée. Les autorités se sont ainsi accordée sur une progression de l’ordre de 18% de son budget militaire afin de le porter à 157 milliards de dirhams, soit environ 17,1 milliards de dollars. Pas vraiment une surprise cependant.
Hausse des dépenses marocaines pour la Défense
En effet, les chiffres du FMI (Fonds Monétaire International) sont plutôt clairs, quant au développement économique du Royaume chérifien. Le produit intérieur brut (PIB) devrait prendre 4.4% cette année, impliquant naturellement une hausse du budget au sein de secteurs et de ministères jugés comme étant clés. Les dépenses militaires en font partie. Elles représentent entre 4 et 5 % du PIB.
Entre 2026 et 2019, le budget militaire du Maroc aura explosé. Celui-ci était de 96.7 milliards de dirhams à l’époque. Il aura donc pris près de 40% en moins d’une décennie. Pour soutenir ces investissements, le Maroc a noué de nombreux partenariats, avec la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil et le Pakistan. De quoi diversifier les sources d’approvisionnement et éviter une sur-dépendance à un partenaire spécifique.
Un besoin d’anticiper et développer son armement
C’est aussi la chance de pouvoir compter sur plusieurs technologies diverses et profiter des derniers équipements les plus solides, robustes et efficaces. Le Maroc pourrait, en ce sens, s’offrir des F-35 américains. Une nécessité, à l’heure où les tensions internationales sont vives et impliquent de devoir anticiper, en développant, en renforçant ses capacités militaires.



