Le processus de désignation du duo présidentiel du parti Les Démocrates (LD), censé incarner l’alternative à la mouvance au pouvoir lors de la présidentielle d’avril 2026, tourne à l’énigme politique. Annoncée comme une étape décisive dans la stratégie du principal parti d’opposition, cette désignation connaît plusieurs reports et suscite des interrogations sur la capacité du parti à conduire sereinement le processus.
Au terme de l’appel à candidatures lancé le 28 septembre 2025, 35 dossiers ont été enregistrés, avant qu’un désistement ne ramène le nombre à 34 candidats. Cette forte mobilisation, reflet d’un intérêt certain pour le leadership politique, témoigne aussi d’une lutte d’influence interne qui complique la recherche du consensus.
La Commission de sélection du parti, composée de quinze membres, devait initialement rendre publique la liste du duo retenu le 11 octobre 2025. Mais ce calendrier a été bousculé. D’abord annoncé pour le 11, le verdict a été reporté, puis repoussé à nouveau, sans communication claire sur les raisons profondes de ces ajournements.
Derrière ces reports, il n’est pas exclu que le parti Les Démocrates soit confronté à des arbitrages délicats. Le parti Les Démocrates chercherait peut-être encore à concilier les différentes sensibilités internes. Les équilibres régionaux, les ambitions personnelles et les calculs stratégiques pourraient expliquer ces différents reports.
Un recours politique en toile de fond
Dans le cadre du processus de désignation l’un des poids lourds du parti l’He Éric Houndété ainsi que son collègue Joël Godonou , avaient saisi la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’ils estiment être une tendance à les écarter du processus interne, notamment en lien avec la question de l’auto-parrainage. Cette initiative, diversement interprétée, a contribué à alimenter le débat autour du processus de désignation du duo de candidat.
À mesure que les jours passent, la question devient de plus en plus pressante : et si le parti Les Démocrates ne parvenait pas à désigner un candidat ? Un tel scénario, encore inimaginable il y a quelques semaines, prend de l’épaisseur au regard du rythme et des reports observés dans le processus. L’échéance du dépôt officiel des candidatures se rapproche, et le parti, malgré son ancrage national et sa présence à l’Assemblée, n’a pas encore bouclé son processus de désignation. Selon certains analystes, cette lenteur relèverait d’une stratégie délibérée visant à tenir en haleine le camp d’en face et à maintenir le suspense autour du choix du duo présidentiel. Il n’en demeure pas moins que cette situation suscite des interrogations, tant sur le calendrier que sur la capacité du parti à afficher une unité solide à l’approche de la présidentielle.
Dans une démocratie jeune et exigeante comme celle du Bénin, une éventuelle absence du principal parti d’opposition à la présidentielle de 2026, faute d’avoir désigné son duo candidat, aurait pour effet de réduire la diversité des candidatures. Cela réduirait par conséquent la compétition à un face-à-face entre la mouvance présidentielle et la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), qui a signé il y a quelques jours un accord avec les deux partis de la mouvance.
L’enjeu d’un choix responsable
Pour Les Démocrates, l’enjeu dépasse le simple nom du futur candidat. Il s’agit de prouver leur capacité à incarner une alternance crédible et organisée. Or, les tergiversations et reports à répétition laissent croire une certaine difficulté à concilier le besoin d’unité et les ambitions individuelles au sein du parti.
L’histoire politique béninoise a souvent montré que les oppositions divisées ouvrent la voie à des victoires faciles pour le pouvoir en place. Si le parti Les Démocrates échouait à s’accorder sur un duo, il risquerait non seulement de laisser le champ libre à la mouvance, mais aussi d’affaiblir durablement sa crédibilité auprès de l’électorat, notamment celle qui croit encore en la possibilité d’une alternance démocratique.
Le compte à rebours de la crédibilité
Le report de la désignation du candidat ne relève pas seulement d’un aléa organisationnel : il constitue un test politique important. Pour peser dans le débat présidentiel de 2026, Les Démocrates devront parvenir à un choix clair, cohérent et rassembleur. Au-delà des ambitions individuelles, c’est la crédibilité du parti qui se joue. Si cette lenteur relève d’une stratégie réfléchie visant à entretenir le suspense et à affirmer le contrôle du calendrier, elle peut s’avérer payante. En revanche, si elle traduit une véritable difficulté interne à s’accorder, elle risquerait d’entamer la cohésion du parti et d’affaiblir la portée de son message d’alternance. Si Les Démocrates échouent à présenter un duo capable de rassembler, ils offriront sur un plateau une victoire facile au camp présidentiel et relégueront l’opposition à un rôle secondaire.
@ObaOlogoun alias Napoléon 1er
Appartement tu n’as plus cette fougue de débatteur. Tu as vraisemblablement perdu ton latin. Malheureusement. L’âge est passé par là . Bon courage à toi . Vieillir étant une grâce puisse tout le monde n’a pas cette chance. Heureux de constater tout de même que tu te rends progressivement compte de la vacuité intellectuelle des dirigeants de LD.
Je passais.
Le Plombier universitaire
Lire : Apparemment
Les Démocrates se contrediront eux-mêmes s’ils vont à cette élection. Où vont-ils laisser Rickyat Madougou et Joel Aïvo. Les Démocrates ont accepté d’aller au parlement malgré la victoire qui leur a été volée, parce qu’ils ont clamé haut et fort, que c’est pour livrer Madougou, Aïvo et tous les autres et qu’ils von ramener les exilés au bercail. Voilà que Madougou et Aïvo ne sont pas libérés et que tous les exilés depuis bientôt 10 ans sont restés en exile. Les Démocrates ont dénoncé le code électoral taillé sur mesure partout. Comment veulent-ils aller maintenant aux élections avec ce code électoral taillé sur mesure pour les exclure. La cour constitutionnelle, la CENA, la majorité de la bande à Talon au parlement et même la HAAC, tout le monde est contre eux afin de les mettre hors de toutes les instances décisionnelles du pays.
Talon est demeuré le seul qui décide ce qu’il faut faire, quand il faut faire et comment il faut faire.
À aucun moment depuis bientôt 10 ans les Démocrates n’ont pas réussi une seule fois à faire mal à Talon, là où ça fait mal.
Sous toute cette condition désavantageuse et désastreuse, ce n’est pas la participation aux élections pour légitimer l’adversaire qui prime.
Il faut frapper d’abord un grand coup pour rétablir l’ordre, les libertés et l’État de droit au Bénin avant toute chose.
Saka ne tient pas de Wadagni qui est pétri d’expériences. J’ai suivi l’un de ses débats. J’ai compris que ce n’était pas un aventurier.Saley lui ne fait que parler et fait des affirmations gratuites du genre la modernité n’est pas le développement mais qui lui a dit que la modernité était le développement. Que ce soient Yayi Kerekou, Soglo et Talon ils ont eu un parcours et beaucoup d’expériences .Donnez nous le par ours de Saley et comparons à Wadagni.Avec ou sans candidat chez les démocrates, wadagni sera président
C est permis de rêver
Qui votera pour ces gens là..
Les paysans..les ames..les jeunes avec un contrat de travail pas sûr..les étudiants..les bonnes dames martyrisees..???
Les gens ont assez soufferts..et s ils veulent prolonger..leurs calvaires..tant pis..
aaaaah Me Vergès du matin tu es déjà en train de râler…pauvre dingo….
Moi je suis avocat au barreau de Gennevilliers et je suis à présent au palais de Justice que tu devrais connaitre , puisque tu fis la manche au Métro ligne 13 Porte de Clichy……
allez va dormir t’y dépose ton verre de Groka
Hum!
JoelaFiante alias Verges
et ce matin ? Déjà au boulot !
Tu as déjà lu toute la presse internet du Bénin.
En tout cas, tu dépenses beaucoup d’énergie pour entrouvrir des portes largement ouvertement. Quel talent!
Je te félicite et bonne semaine.
Vergeture tu as raison: Hum!
JoelaFiante alias Verges
et ce matin ? Déjà au boulot ..;c’est un vrai perdu mental…à 5 h du matin le pauvre papi est en ligne….
Vous retrouvez la raison. Vous qui croyez à cette bande d’incapables de LD. C’est une tragédie grecque ce qui se passe dans ce regroupement hétéroclite de nullards qui croient au nom de la démocratie et d’une alternative politique prendre la place d’un camp organisé qui a fait ses preuves au pouvoir depuis bientôt dix ans. Ils sont la mère des improvisations, excellent dans la dénonciation ; ce qu’ils savent faire le mieux. A cause de l’ambition des uns et des autres ; c’est au bout des lèvres que ces gens-là réclamaient la libération de Joel Aivo et de Reckya Madougou. À dessein, par calculs politiciens. Ils savent tous qu’il n’y a que ces deux là qui peuvent apporter le salut pour une alternance crédible. Ne cherchez pas loin ; le mouton qu’ils désigneront finalement ne sera qu’un candidat témoin . Malheureusement.
Cherchez l’erreur
Candidat à une élection présidentielle ; ça s’improvise ??? Non . Il faut une préparation en amont ; avoir une certaine expertise des enjeux économiques et sociétales et surtout la communion avec son électorat par la présentation des grandes lignes d’un projet de société. Sous le fallacieux prétexte que le parti est un soit disant parti du peuple ; on mise sur l’impopularité de Talon pour gagner haut la main les élections en présentant des inconnus opportunistes. Une incohérence politique qui ne dit pas son nom . Et de dire qu’il y a un ancien président qui plus est ; Docteur en économie qui est président d’honneur de ce club électoral. Ces gens-là n’aiment pas le Bénin. Tout ça ne rentre que dans la case de ôte toi pour que je m’y mette. Ce n’est pas pour le bien des classes laborieuses. Ce n’est qu’un slogan. Sinon que c’est pour régler ses comptes à Talon et se remettre à la table du festin. Pour perpétuer la médiocrité et le désordre économique.
Pauvre de mon pays.
Cherchez donc l’erreur
Oui que Talon est un prédateur. Oui que tout n’est pas Rose dans le pays , oui que la justice est instrumentalisée, oui tout un pan entier de notre économie est sous le contrôle d’une mafia au sommet de l’Etat . Oui que la pauvreté a pris des proportions inquiétante, les gens sont dans la précarité, ont faim . Que notre pays est scindé en deux comme en Inde par le phénomène des castes et je n’en doute point etc etc . Et pourtant ; si la cour du mouton est sale ; est-ce au Cochon de le dire ???
LD ; Nangbèdjè !!!!
Cherchez l’erreur