Kamala Harris est revenue sur un épisode qui, selon elle, a laissé une marque durable dans les relations entre la Maison-Blanche et le patron de Tesla. L’absence d’Elon Musk lors du sommet sur les véhicules électriques organisé en 2021 sous la présidence de Joe Biden est désormais vue par l’ancienne vice-présidente comme une faute stratégique. Une reconnaissance tardive qui intervient alors que le dirigeant de Tesla s’est, depuis, éloigné du camp démocrate.
Une omission que Kamala Harris juge “malvenue”
Lors d’un entretien à propos de son livre 107 Days, Kamala Harris a confié qu’exclure Elon Musk du grand événement sur les véhicules électriques avait été, selon ses propres mots, “une grosse erreur”. Le sommet réunissait les dirigeants de Ford, General Motors et Stellantis pour promouvoir la transition vers les voitures à émissions nulles. Tesla, pourtant premier constructeur mondial de véhicules électriques, n’avait pas été conviée. Harris estime aujourd’hui que cette décision a pu être perçue comme un affront personnel par Musk : “Je ne le connais pas, mais je suppose que cela l’a profondément affecté”, a-t-elle expliqué.
À l’époque, la Maison-Blanche avait justifié l’absence du PDG de Tesla par la mise en avant des constructeurs dont les usines étaient syndiquées. Or, Tesla reste l’un des rares grands groupes automobiles américains sans représentation syndicale. Cette décision, perçue comme un signal politique en faveur des syndicats, a renforcé l’idée que la Maison-Blanche entretenait une distance volontaire avec Musk.
De la coopération à la rupture
Peu après cet épisode, Elon Musk a progressivement pris ses distances avec les démocrates, critiquant ouvertement les politiques environnementales qu’il jugeait trop politisées. Il a ensuite multiplié les échanges avec des figures du Parti républicain et soutenu publiquement plusieurs candidats conservateurs. Le chef de Tesla, autrefois perçu comme un allié de la transition écologique, est devenu une voix influente au sein d’un électorat plus sceptique envers les réglementations climatiques fédérales. Ce virage politique s’est accompagné d’une rhétorique de plus en plus critique envers le gouvernement Biden, qu’il accuse de partialité.
Pour Kamala Harris, cette exclusion symbolique aurait pu être évitée. Elle estime aujourd’hui que l’administration aurait gagné à reconnaître le rôle pionnier de Tesla dans l’électrification du transport. Au-delà du simple oubli protocolaire, l’épisode a mis en évidence la difficulté de concilier stratégie politique et reconnaissance de l’innovation privée.
Alors qu’elle cherche à redéfinir son rôle sur la scène politique américaine, cet aveu d’erreur souligne une volonté d’apparaître plus pragmatique. En reconnaissant publiquement l’importance d’Elon Musk dans le paysage technologique américain, Kamala Harris tente peut-être de rouvrir un canal de dialogue avec une figure devenue incontournable, même pour ceux qui, hier encore, préféraient l’ignorer.




« Harris estime aujourd’hui que cette décision a pu être perçue comme un affront personnel par Musk »
« a pu être perçue comme un affront »
Sans blague, elle est trop chou, la grosse pochetronne !
Le niveau de ces « dirigeants » est à pleurer