Deux fonctionnaires de police, l’un brigadier et l’autre policière adjointe, ont été arrêtés par leurs propres collègues. Sous l’emprise de l’alcool, ils sont soupçonnés d’avoir brutalement pris à partie des agents de la brigade des réseaux franciliens (BRF), un épisode qui questionne à la fois sur la discipline interne et sur l’exigence d’exemplarité attendue de la profession comme le rapporte le site Actu17.
Une arrestation en plein Paris
L’affaire s’est produite de nuit, non loin du boulevard de Clichy, quartier animé du XVIIIe arrondissement. Les deux agents, hors service mais visiblement très alcoolisés, auraient déclenché une altercation avec des policiers de la BRF en pleine mission. L’intervention a rapidement dégénéré, au point que les forces présentes ont dû interpeller leurs propres confrères. Tous deux ont été conduits en cellule de dégrisement avant d’être placés en garde à vue différée. Les autorités judiciaires ont d’ores et déjà ouvert deux enquêtes pour éclaircir les responsabilités et déterminer les suites disciplinaires et pénales.
Quand la violence touche aussi les policiers
Cet incident n’est pas isolé dans les annales récentes de la police. Il y a quelques semaines, à Reims, sept agents en civil avaient été violemment pris pour cibles alors qu’ils profitaient de leur temps libre en centre-ville. L’agression, décrite comme d’une rare brutalité, avait conduit à l’interpellation de plusieurs suspects. Ces épisodes, bien que différents dans leur nature — l’un impliquant des citoyens, l’autre des policiers eux-mêmes — traduisent une inquiétante récurrence : les forces de l’ordre ne sont pas seulement exposées lorsqu’elles font respecter la loi, elles peuvent aussi devenir protagonistes ou victimes de débordements inattendus.
Une vigilance nécessaire
L’institution policière repose sur une exigence élevée en matière de responsabilité et de discipline. Les enquêtes en cours permettront d’apporter des éclaircissements et, le cas échéant, de prendre les mesures adaptées. Ces épisodes rappellent que la confiance accordée aux forces de l’ordre se nourrit autant de leur action quotidienne sur le terrain que de leur comportement individuel, même en dehors du service.



