À peine revenu d’un déplacement au Proche-Orient, Donald Trump a adopté un ton plus sévère à l’égard du Hamas. Après avoir salué la signature du cessez-le-feu entre le mouvement palestinien et Israël, le président américain a dénoncé un manque de respect des engagements pris. Selon lui, les promesses liées au retour des dépouilles de victimes n’auraient pas été honorées, un manquement qu’il a jugé inacceptable. Sur sa plateforme Truth Social, il a affirmé que « le travail n’est pas terminé », soulignant que la patience de Washington avait des limites.
Un accord fragile malgré la signature
Le plan de paix promu par les États-Unis repose sur une série de mesures destinées à mettre fin aux affrontements à Gaza. Il prévoit la cessation immédiate des hostilités, la libération de prisonniers et d’otages, ainsi qu’un redéploiement progressif des forces israéliennes. L’accord, signé début octobre, inclut également la mise en place d’une administration temporaire sous supervision internationale pour encadrer la reconstruction du territoire. Bien que cette initiative ait suscité un certain espoir, sa mise en œuvre s’annonce complexe : les divergences sur le désarmement du Hamas et la lenteur de l’application des premières mesures entretiennent la méfiance.
Le ton monte à Washington
Face à ces lenteurs, Donald Trump a multiplié les avertissements. Depuis la Maison-Blanche, il a indiqué que le désarmement du Hamas devait intervenir sans délai, ajoutant que les États-Unis n’hésiteraient pas à agir si l’organisation ne respectait pas ses engagements. «S’ils ne se désarment pas eux-mêmes, nous les désarmerons… Cela se passera vite et peut-être violemment» a-t-il confié. Cette prise de position marque une inflexion dans le discours du président, qui avait initialement présenté le cessez-le-feu comme une réussite diplomatique majeure.
Pour la Maison-Blanche, l’enjeu dépasse le simple respect du calendrier : il s’agit d’éviter que la trêve ne se transforme en nouvelle impasse politique. Washington veut maintenir la pression pour préserver la crédibilité de l’accord et empêcher une reprise des violences. Reste à savoir si cette fermeté incitera le Hamas à coopérer ou si elle contribuera, au contraire, à raviver les tensions dans une région où chaque geste peut rallumer la mèche.




Les accords de Trump ne tiennent pas 3 semaines, en général !
On n’obtient pas un accord de paix durable en tordant le bras des protagonistes