La Haute Cour de l’État d’Ekiti, au Nigéria, a rendu une décision importante à l’encontre de Stephen Adamu, âgé de 34 ans. L’homme a été reconnu coupable du m#urtre de son frère biologique et condamné à la peine capitale rapporte Daily Trust. Ce verdict intervient après l’examen d’un dossier familial ayant conduit à une tragédie, et marque l’issue d’une procédure judiciaire entamée en début d’année 2025.
Une dispute familiale qui a dégénéré
Les faits remontent au 29 septembre 2024, dans une zone résidentielle d’Ado-Ekiti. Ce jour-là, une tension aurait éclaté au sein d’un foyer, impliquant Stephen Adamu et sa compagne Julianah. Selon les éléments présentés à la cour, un chef communautaire local, informé de la situation, s’est rendu sur les lieux pour constater l’incident et tenter d’éviter que la situation n’empire.
Face à cette scène agitée, David Adamu, frère de l’accusé, serait intervenu pour aider à mettre fin au différend. C’est durant cette intervention que les faits ayant conduit au décès ont eu lieu. L’accusé a ensuite été retenu par des membres de la communauté avant d’être remis aux autorités policières.
Les enquêteurs ont consigné des déclarations et présenté des éléments matériels au tribunal. Au total, six témoins ont été entendus par la justice afin de clarifier les circonstances et déterminer les responsabilités. L’accusé n’a pour sa part présenté aucun témoin lors de son audition, mais a été entendu par l’intermédiaire de son avocat.
La décision du juge
Après analyse des témoignages et des preuves, le juge Adekunle Adeleye a estimé que les éléments constitutifs de l’infraction étaient réunis. La cour a retenu que l’acte ayant entraîné la mort du frère de l’accusé avait été commis de manière intentionnelle, au regard des informations fournies lors du procès.
La Haute Cour a donc prononcé une condamnation à mort par pendaison. Ce jugement repose sur les dispositions en vigueur dans l’État d’Ekiti, qui prévoient la peine capitale pour certains crimes graves, dont l’homicide volontaire. La défense conserve toutefois la possibilité de former un recours, comme le permet la procédure judiciaire nigériane.



