Le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, proposé dès 2007, continue de gagner du terrain sur la scène internationale. S’appuyant sur une approche pragmatique de développement et de stabilité, il reçoit désormais un soutien croissant de plusieurs puissances mondiales, qui voient dans cette solution une manière de sécuriser la région tout en offrant un cadre de protection et de dignité pour les populations locales. Cette dynamique met de plus en plus le Front Polisario sous pression, notamment sur le plan diplomatique et humanitaire.
Les camps de Tindouf au cœur des critiques à l’ONU
Lors d’une session de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York samedi, plusieurs ONG et experts ont dénoncé les pratiques du Polisario dans les camps de Tindouf. Nancy Huff, présidente de Teach the Children International, a décrit ces camps comme un « terreau d’extrémisme, de radicalisation et de trafic en tout genre », estimant que le plan marocain d’autonomie constitue la solution la plus pragmatique pour la sécurité et le développement régional.
Laila El Atfani, de l’ONG Refai, a alerté sur l’« embrigadement systématique d’enfants arrachés à l’école et formés dans des camps militaires », qu’elle considère comme une menace pour la paix et la stabilité régionales. Amanda DiCianni, représentante de Rescue and Relief International, a souligné que ces faits sont documentés et confirmés par le Conseil des droits de l’homme à Genève, et ne relèvent pas de simples allégations. Ces interventions soulignent la gravité des violations des droits humains dans les camps, où le Polisario continue de contrôler les populations réfugiées.
L’autonomie marocaine : une alternative crédible
Selon les organisations, le plan marocain propose une autonomie encadrée qui pourrait sécuriser la région et offrir un cadre stable pour l’éducation et le développement économique des populations sahraouies. Contrairement à la situation des camps de Tindouf, cette approche promet selon elles, de réduire la militarisation des jeunes et de limiter les tensions transfrontalières.
Avec la montée du soutien international au plan marocain, le Polisario se retrouve de plus en plus isolé diplomatiquement. Les critiques constantes sur ses pratiques humanitaires et militaires accroissent la pression, tandis que le Sahara occidental pourrait envisager une perspective de stabilité et de progrès social.



