Pour Zelensky, Poutine se moque de l'occident

Depuis février 2022, l’Ukraine et la Russie se livrent une guerre, qui a plongé l’Europe dans la pire crise sécuritaire qu’elle a connu depuis plusieurs décennies maintenant. Les conséquences sont dramatiques. Des milliers de personnes ont perdu la vie, des millions d’individus ont été déplacés et personne ne semble être en mesure d’affirmer avec précision quand est-ce que cette guerre pourrait prendre fin.

Malgré l’indignation internationale, aucune issue pacifique ne se dessine, et la guerre s’installe dans la durée. Appels au cessez-le-feu, tentative de médiation de la part de l’ONU ou de l’Europe… Le président russe Vladimir Poutine s’est même rendu à Anchorage, aux USA, afin d’y rencontrer son homologue américain Donald Trump.

L’offensive russe et ses cibles stratégiques 

Mais les faits sont là, rien ne change vraiment sur le terrain. Le 5 octobre dernier, une nouvelle vague de frappes a frappé le sud (région de Zaporijjia) et l’ouest (près de Lviv), faisant 5 morts et 18 blessés. Moscou cible en fait les infrastructures énergétiques ukrainiennes pour asphyxier le pays et épuiser la population, dans l’idée de forcer Kiev à plier et à s’avouer vaincu.

Une guerre d’usure que Kiev dénonce. Mais l’Ukraine pointe aussi du doigt l’inaction occidentale. Le président Zelensky a, dans sa dernière allocution, dénoncé le manque de fermeté des alliés, dont les sanctions et les livraisons d’armes restent, selon lui, insuffisantes. Il accuse le Kremlin, enfin, de se moquer des Occidentaux, en effectuant des promesses sans lendemain, qui jamais ne seront tenues.

Un hiver sous la menace 

En ciblant les infrastructures vitales à l’aube de l’hiver, Moscou effectue un long travail de sape auquel l’Ukraine tente de répondre. Kiev parvient à toucher certaines cibles énergétiques russes et peut compter sur le soutien désormais accru de Washington pour reprendre du terrain. Le président Trump a effectivement confirmé la livraison à venir de missiles Tomahawk, qui pourraient rééquilibrer le rapport de force.

3 réflexions au sujet de “Pour Zelensky, Poutine se moque de l'occident”

  1. Trump a lâché l’Ukraine, il ne veut plus entendre parler de ce conflit et espère pouvoir faire du business avec Poutine le plus rapidement possible

    Zelensky ne connait rien à la guerre. Il croit que bombarder la Russie va changer quelque chose à l’issue du conflit. Le conflit se gagne sur le terrain et les Russes s’attaquent en ce moment-même aux toutes dernières fortifications ukros. Derrière, c’est un boulevard jusque Kiev.

    Si la Russie est bombardée avec des Tomahawk ou autres, le peuple russe, qui trouve Poutine trop modéré, va exiger des frappes de « décapitation » (genre Hisroshima). Et Poutine qui, jusqu’à présent, a refusé de procéder à ce genre de frappes sera finalement bien obligé de le faire.

    C’est cela la réalité du terrain et c’est pour cela que LCI n’en parle plus !

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  2. « Pour Zelensky, Poutine se moque de l’occident »

    C’est rigoureusement exact. Les occidentaux s’agitent, remuent leurs petits bras, profèrent des menaces sans suites, ce dont les Russes se moquent complètement !
    Enfin un éclair de lucidité dans la petite tronche de zobensky

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    • Il faut rappeler que le très célèbre « Nous allons mettre l’économie russe à genoux » du truculent Pruneau Lemère passe en boucle dans le générique d’une émission humoristique sur une chaine de télé nationale russe

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