Prise pour un animal, une femme tuée par un chasseur au Nigeria

Une tragédie a frappé la communauté de Basam Osokom, dans la région de Boki, au sud du Nigeria. Un habitant, parti chasser dans la forêt, a mortellement atteint une femme qu’il croyait être un animal. L’homme, nommé Otu Goodness Kanang, a été arrêté par les autorités locales après ce tir fatal survenu le 20 octobre 2025.

Une méprise qui tourne au drame

Selon les premiers éléments de l’enquête, le chasseur aurait repéré un mouvement dans les arbres et, persuadé d’avoir affaire à un singe, aurait fait feu sans s’assurer de sa cible. Ce n’est qu’après avoir entendu un cri qu’il aurait réalisé son erreur. La victime, connue sous le prénom de Victoria, a été retrouvée sans vie peu après les faits.

Les habitants de la zone ont aidé la police à récupérer le corps et à sécuriser le secteur. Les forces de l’ordre ont confirmé l’arrestation du tireur, précisant que la situation restait calme dans la région. L’homme est actuellement en détention, le temps pour les enquêteurs de rassembler les preuves et de déterminer les circonstances exactes de l’incident.

Quand la chasse devient dangereuse

Ce drame rappelle que certaines expéditions de chasse peuvent virer à la catastrophe, surtout dans les zones où la végétation dense rend l’identification des cibles difficile. Les habitants de régions forestières comme Cross River vivent souvent de la chasse et de la cueillette, mais ces activités comportent des risques élevés, en particulier lorsqu’elles sont menées sans respect des consignes de sécurité.

Les autorités locales rappellent régulièrement la nécessité d’une vigilance accrue et d’une meilleure formation des chasseurs. Cependant, les moyens limités, l’absence de surveillance stricte et la dépendance économique à la chasse maintiennent la population exposée à ce type de tragédie.

L’affaire Kanang relance la question de la sécurité en milieu rural et du contrôle des armes utilisées pour la chasse. Pour la communauté endeuillée de Basam Osokom, cette mort absurde met en lumière la ligne ténue entre une activité de subsistance et un drame irréversible.

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