L’annonce est aussi inattendue que symbolique : le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a affirmé qu’il se rendrait à la prison de la Santé pour voir Nicolas Sarkozy, attendu mardi derrière les barreaux. L’ancien président, condamné à cinq ans de détention pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, a récemment appris qu’il serait incarcéré dans cet établissement parisien. La décision, inédite pour un ex-chef d’État sous la Ve République, a ravivé le débat sur la justice, la responsabilité politique et la fidélité personnelle.
Un geste officiel chargé d’émotion
Interrogé sur France Inter, Gérald Darmanin a confié sa « tristesse » face à l’incarcération de celui qu’il considère comme un mentor politique. Il a surtout insisté sur la nécessité de veiller à la sécurité de Nicolas Sarkozy pendant sa détention. Pour le garde des Sceaux, cette visite relèverait autant de son rôle institutionnel que d’un devoir humain. Il a rappelé qu’en tant que ministre de la Justice, il avait le droit de se rendre à tout moment dans n’importe quel établissement pénitentiaire, et d’y rencontrer n’importe quel détenu.
Mais derrière cette justification administrative, difficile d’ignorer la dimension personnelle : Darmanin fut l’un des plus proches collaborateurs de Sarkozy, et leur relation, forgée dans les années UMP, dépasse le cadre strict des fonctions. Cette proximité donne à la démarche un poids émotionnel rare, comme si la République elle-même s’invitait à la cellule d’un ancien président.
Entre loyauté et devoir républicain
Nicolas Sarkozy, qui a fait appel de sa condamnation, demeure juridiquement présumé innocent. Ce rappel, martelé par Darmanin, vise à prévenir toute lecture politique de sa visite. Pourtant, celle-ci soulève des interrogations sur la frontière entre solidarité et responsabilité publique.
L’épisode illustre toute l’ambiguïté d’une situation sans précédent : un ancien président appelé à purger une peine dans la capitale qu’il a autrefois gouvernée, tandis que son ancien protégé, devenu ministre de la Justice, se prépare à lui rendre visite. Entre devoir républicain et attachement personnel, Gérald Darmanin avance sur une ligne de crête où chaque geste sera scruté. Dans cette affaire, les symboles dépassent les mots : la visite annoncée ne sera pas seulement celle d’un ministre à un détenu, mais celle d’un homme d’État à l’un de ceux qui ont façonné sa trajectoire.

Darmanin … encore un qui pollue l’air des Français
Ce qu’on appelle la loyauté. La reconnaissance. Moussa Darmanin doit tout à Nicolas. L’émotion est grande.
Bon courage à Nicolas victime du reglement de compte du syndicat des juges gauchistes majoritaires au sein de la corporation. La dictature des juges dans l’une des plus vieilles démocraties occidentales. Néanmoins ; qui suis-je pour critiquer une décision de justice ??? Décisions que ces gens-là rendent au nom du peuple Français.
Cherchez l’erreur
« Moussa Darmanin doit tout à Nicolas »
On a les mentors qu’on mérite.
« Nicolas victime …. »
Elle est bonne, celle-là ! Disons que c’est pour l’ensemble de son oeuvre !
Il y a tellement de « Moussa » dans les prisons françaises qu’un de plus en mode visite n’est pas un évènement… surtout quand c’est pour aller voir quelqu’un dont il est très proche et qui est condamné pour « association de malfaiteurs » .
Le juge qui a condamné Sarkozy doit surveiller ses visites afin de mettre la main sur les éléments manquants de cette association.
EXCELLENT
Qu’il n’oublie pas les oranges, on manque de vitamine C en prison