Le ministère des Pêches et de l’Économie maritime a rendu publique ce vendredi la liste officielle des navires titulaires d’une licence pour exercer dans les eaux sénégalaises en 2025. Cette démarche vise à renforcer la transparence dans l’attribution des autorisations et à fiabiliser le suivi des activités maritimes. Les informations sont désormais accessibles au grand public, marquant une évolution dans la gestion du secteur. Cette initiative illustre la volonté de modernisation et de gouvernance ouverte.
Une démarche de transparence
Le ministère des Pêches et de l’Économie maritime a annoncé que l’ensemble des navires autorisés à pêcher en 2025 est désormais consultable publiquement. L’objectif est de renforcer l’éthique dans un secteur où la délivrance des licences a souvent été critiquée. Les autorités affirment avoir introduit de nouvelles innovations pour fiabiliser les données et limiter les marges d’incertitude.
Cette publication constitue une rupture avec les pratiques passées. C’est une innovation majeure, car ces informations étaient jusque-là difficiles d’accès. Elle répond à deux objectifs : instaurer la confiance avec les pêcheurs artisans et les organisations de la société civile, et réduire les risques de corruption liés à des procédures opaques. Pour l’État, il s’agit aussi de mieux encadrer l’exploitation des ressources et d’assurer un contrôle accru sur les activités des navires.
Un outil de gouvernance dans un secteur clé
La pêche est un pilier de l’économie sénégalaise (représentant un peu plus de 3% du PIB), avec des milliers de familles qui en vivent. Les débats sur la gestion des licences ont souvent reflété les craintes d’une surexploitation par les flottes industrielles. L’ouverture des données officielles offre désormais un cadre de vérification accessible, renforçant la légitimité des décisions administratives.
Cette mesure accompagne la politique de réappropriation des ressources après la fin de certains accords étrangers jugés trop favorables. Les autorités veulent préserver les stocks, protéger la pêche artisanale et se conformer aux standards internationaux de gouvernance. La transparence instaurée pourrait aussi faciliter la coopération régionale et attirer des investissements responsables.
La liste complète des navires autorisés reste disponible pour consultation publique, confirmant la volonté de l’État de renforcer la traçabilité de sa politique maritime.



