Sentinel-1D: l'UE va lancer un nouveau satellite, ce qu'il faut savoir

Avec le projet Copernicus, l’Union européenne s’apprête à développer et à enrichir son programme spatial. Dans les faits, Bruxelles, à travers ce nouveau programme, va effectivement lancer un nouveau satellite d’observation terrestre, afin d’optimiser ses capacités de surveillance.

L’objectif n’est absolument pas d’en faire un outil militaire. Au contraire, l’Union européenne souhaite se doter d’un outil qui lui permettra de répondre aux défis que sont le suivi des changements climatiques ainsi que l’analyse des troubles environnementaux internationaux. Un satellite qui sera mis en orbite d’ici au mois prochain, depuis Kourou, en Guyane.

Un satellite pour aider à anticiper les évolutions climatiques

Ce satellite, nommé Sentinel-1D aura pour mission de récupérer de la donnée précise, par intervalles d’une heure, et ce, peu importe les conditions météorologiques. Ces données seront ensuite étudiées pour venir alimenter une base d’informations qui aidera à anticiper et à gérer les catastrophes naturelles, que ce soit sur terre ou dans la mer et les océans.

Les informations fournies permettront également d’émettre des bulletins d’alerte, notamment en ce qui concerne la fonte des glaces ainsi que la modification des sols. L’idée n’est cependant pas de se montrer trop alerte, mais de fournir aux scientifiques, climatologues et météorologues, des données supplémentaires pour les accompagner dans leurs travaux de recherche.

Un projet coopératif, accessible à tout le monde

Conçu comme un projet coopératif, les données du programme Copernicus seront accessibles à tout le monde, gratuitement. Gouvernements, entreprises, ONG, mais aussi particuliers pourront ainsi y avoir accès pour se rendre compte des évolutions du monde, avec un point de vue innovant. Les images obtenues du ciel permettent effectivement de mieux se rendre compte des changements.

Globalement, ce projet Sentinel-1D illustre la volonté européenne de s’engager en faveur de la lutte contre les évolutions climatiques. Un message adressé au monde, à l’heure où les températures augmentent et les catastrophes naturelles d’ampleur se multiplient. C’est aussi un bon moyen de se repositionner dans la course à l’autonomie spatiale, bien que ce projet diffère assez largement de ceux des États-Unis, de la Russie ou encore de la Chine.

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