Un adolescent de 14 ans a été tué par une balle perdue dans le Missouri alors qu’il se trouvait à son domicile, absorbé par une partie de jeux vidéo. Ce drame, survenu à St. Louis le 8 octobre, montre une fois de plus la fragilité du quotidien face à la circulation massive des armes à feu aux États-Unis.
Un tir venu de la rue
Selon les premières constatations, Du’wan Morgan se trouvait dans sa chambre lorsqu’un projectile a traversé la fenêtre, le touchant mortellement. Dehors, plusieurs individus échangeaient des tirs dans la rue, transformant le quartier résidentiel en zone de danger. Les secours, arrivés rapidement sur place, n’ont pu que constater le décès du jeune garçon. Aucune arrestation n’a pour l’instant été annoncée, mais une enquête est en cours pour déterminer l’origine exacte du tir fatal.
La violence armée, une réalité persistante
Les fusillades accidentelles ou les balles perdues ne sont pas rares aux États-Unis, où la possession d’armes à feu reste très répandue. Le pays compte plus d’armes que d’habitants, et la réglementation varie considérablement d’un État à l’autre. Chaque année, des milliers de personnes — dont de nombreux mineurs — sont victimes de tirs non intentionnels ou de violences impliquant des armes légales.
Le décès de Du’wan Morgan rappelle que la frontière entre vie ordinaire et tragédie peut se franchir en une fraction de seconde. Pour ses proches, ce soir-là devait être un moment ordinaire, rythmé par l’écran et les rires d’un adolescent. Ce drame, isolé mais symptomatique, interroge sur la capacité du pays à enrayer un fléau devenu presque quotidien. Derrière les chiffres et les débats politiques, l’histoire de ce jeune garçon rappelle la dimension humaine d’une crise qui, au-delà des statistiques, touche directement des familles ordinaires.



