L’adoption récente de la loi modificative de la constitution béninoise a suscité un débat passionné dans le pays et au-delà. Présentée par ses promoteurs comme un catalyseur nécessaire au développement, notamment en instaurant une trêve politique et en rééquilibrant les pouvoirs avec l’institution du Sénat, cette révision est presque désormais une réalité juridique. La question pressante est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visaient principalement à éliminer ce qui était perçu comme des freins structurels au progrès national. La classe dirigeante a souvent pointé du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d’instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L’un des objectifs affichés était d’instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. En théorie, un environnement politique moins conflictuel permettrait aux décideurs, de se focaliser sur des réformes profondes et des investissements à long terme, plutôt que d’être constamment en mode gestion de crise. Le Bénin a en effet connu une succession de lois électorales modifiées et de tensions politiques qui ont, par moment, monopolisé l’attention publique et institutionnelle. L’idée est que la stabilité institutionnelle, renforcée par des règles du jeu clarifiées, attirera davantage d’investissements, tant nationaux qu’étrangers, en offrant une meilleure prévisibilité. Les porteurs du projet espèrent que la fin des querelles byzantines permettra au gouvernement de mettre en œuvre sans entrave sa vision nationale de développement et les programmes sectoriels ambitieux.
Le Sénat et l’équilibre des pouvoirs
L’autre pilier des arguments est l’institution du Sénat, présenté comme une chambre de rééquilibrage. Les défenseurs soutiennent que le Sénat permettrait une seconde lecture des lois, garantissant une meilleure qualité législative et une représentation des collectivités territoriales. Dans cette optique, l’existence d’une chambre haute expérimentée (souvent composée d’anciens hauts fonctionnaires et de personnalités reconnues) est censée injecter une dose de sagesse et de modération dans le processus législatif. Ceci, en principe, doit faciliter un développement plus harmonieux en assurant que les lois adoptées tiennent compte des réalités locales et sont techniquement robustes. c’est un mécanisme de « check and balance » supplémentaire qui, si fonctionnel, pourrait prévenir l’adoption précipitée de textes légaux, souvent source de contestations et de blocages.
Le défi de l’inclusion : l’obstacle persistant
Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d’être unanime. Pour certains observateurs, l’adoption de la loi modificative, en particulier les ajustements successifs des lois électorales et organiques qui l’ont précédée et suivie, a été perçue comme un processus qui a exacerbé les fractures politiques et a conduit à la non-participation d’une partie importante de l’opposition aux différentes rendez-vous électoraux.
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Sénégal: le Sénat supprimé, son budget ira à la lutte contre les inondations
Les parlementaires sénégalais, réunis mercredi en Congrès, ont voté la suppression immédiate du Sénat, que le président Macky Sall avait motivée par la nécessité d’économiser 12 millions d’euros à l’année et de financer prioritairement la lutte contre les inondations.
Lu quelque part pour vous .
Cherchez l’erreur
le développement du Bénin est tributaire des hommes qui y habitent , c’est à dire les beninois, de leur mind set, leur état d’esprit. Culturellement,sociologiquement, le béninois a peur d’investir, a peur de son prochain. Vraiment le mental n’y est pas
💩🪰
C est pour les Klébers ..une petite crotte 👻
le développement ce n’est pas une incantation , certes il faut le volet politique comme ce qu’il s viennent de faire mais il y a le volet économique qui est très capital. Il nous faut des hommes vraiment eclairés pour y arriver
Joeleplombier..ne te fais pas de mauvais sang
Tout le monde sait..ce qui se passe
C est la faculté..le génie..de Kim..d empêcher l expression libre avec la complicité vénale..d une éli te corro mpue.. qui sont hallucinants..
Mais ne te fais pas de soucis
Il faut suivre..la plaidoirie de l avocat général au Gabon.. ça va te donner espoir
Joeleplombier..ne te fais pas de mauvaise sang
Tout le monde sait..ce qui se passe
C est la faculté..le génie..de Kim..d empêcher l expression libre avec la complicité vénale..d une élite corrompue.. qui sont hallucinants..
Mais ne te fais pas de soucis
Il faut suivre..la plaidoirie de l avocat général au Gabon.. ça va te donner espoir
Ces gens-là marchent sur la tête . Vraiment !!!¡
De 83 députés ; on est passé à 109.
Cela a t-il eu un impact positif sur le développement de notre pays ???
En quoi la création d’un Sénat budgétivore pour contenter les uns et les autres changerait-elle la donne ???
Posez-vous la question.
Un lundi, tu viens t’étaler kplaya …au lieu d’aller nettoyer les tuyaux des toilettes des Ehpad (maison de retraite)….
7 ans pour toucher la paie surtout. c’est mieux que 5
Toi même tu sais depuis que tu es en train de te produire ici
En quoi la création d’un Sénat , la prolongation de la durée du mandat présidentiel et autres lèvent les obstacles au développement ???
Ces gens-là nous prennent vraiment des Barjots
Cherchez l’erreur
Lire : pour des Barjots
Donc le développement : Ça y est c’était un vain mot , un slogan dans le PAG ???
Aujourd’hui c’est le Sénat qui ouvrira la porte du développement économique de notre pays ???
Les oreilles des économistes, nos contemporains sonnent en ce moment
Notre pays est véritablement un désert de compétence, d’intelligence à la solde de Patrice Talon. Un pays de pagaille.
Cherchez l’erreur