La consommation d’aliments ultra-transformés (AUT) représente une menace majeure pour la santé mondiale. C’est ce qu’affirment les résultats d’une récente étude, dont les résultats ont été publiés dans The Lancet. Ces produits industriels ont un impact à la fois sur le corps et l’esprit.
En effet, selon les chercheurs, ces produits industriels affecteraient à peu près tous les compartiments du corps. Ils sont notamment liés à une hausse assez surprenante du nombre de maladies chroniques, comme l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et même la dépression.
Les aliments ultra-transformés, à proscrire
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de 104 études. 92 d’entre-elles concluent qu’effectivement, la consommation de produits transformés et ultra-transformés favorisent l’apparition de telles maladies, voire peut entraîner une mort prématurée.
Les aliments ultra-transformés se retrouvent absolument partout. Il s’agit de plats préparés, des boissons sucrées, des snacks industriels, des céréales transformées, du fast-food et autres barres protéinées ultra-compactes. Des aliments simples à préparer et rapides à consommer, qui remplacent tous les aliments frais autrefois consommés.
Les plus précaires, plus exposés
La vitesse avec laquelle ils remplacent les aliments traditionnels est vertigineuse. Dans certains pays, comme le Royaume-Uni et les États-Unis, ils représentent désormais plus de la moitié de l’alimentation quotidienne. Cette proportion peut atteindre 80% chez les plus précaires. Les produits entièrement industriels sont probablement les pires. Riches en additifs, ils ont été conçus pour être particulièrement appétant, mais ne coûtent rien à produire. Ils sont donc extrêmement rentables.
Pour prévenir et éviter de manger ce type de nourriture, on observe un essor de l’économie de proximité. Celle-ci revient de plus en plus, avec des gens qui ont pris conscience du danger et qui favorisent ainsi les circuits courts. De même, les petits producteurs bios, œuvrant localement, sont de plus en plus contactés. Certains pays vont même jusqu’à intégrer cette notion au sein de leur politique. C’est le cas du Brésil, qui souhaite que 90% des aliments devront être frais ou peu transformés d’ici 2026.



