L’armée de Terre française avance à grands pas vers une nouvelle ère de la guerre technologique. Après avoir longtemps misé sur les drones, elle prépare désormais l’arrivée de robots de combat dotés d’intelligence artificielle, capables d’interagir sur le terrain sans intervention humaine directe. Ce tournant marque une étape décisive pour les forces terrestres, bien décidées à ne pas manquer cette révolution militaire.
Un secteur stratégique en pleine mutation
Le développement de la robotique militaire s’inscrit dans une tendance mondiale où les grandes puissances redéfinissent leur stratégie de défense autour de l’innovation technologique. Les États-Unis, la Chine, la Russie ou encore la Turquie multiplient les investissements dans les systèmes autonomes capables d’appuyer ou de remplacer l’homme sur le champ de bataille. Les enjeux dépassent la seule performance : ils concernent aussi la sécurité des soldats, la rapidité d’intervention et le maintien d’une supériorité opérationnelle.
C’est dans ce cadre que la France cherche à renforcer sa position, en s’appuyant sur la recherche en intelligence artificielle et sur le développement d’une robotique militaire nationale. Ce choix stratégique ouvre une nouvelle phase dans la modernisation de son armée de Terre.
Pendragon, la future unité robotisée de l’armée de Terre
Lancé en mars, le projet Pendragon constitue la pierre angulaire de cette ambition. Piloté par l’armée de Terre, il bénéficie d’une enveloppe de 35 millions d’euros destinée à concevoir et expérimenter une unité de combat robotisée d’ici l’été 2026. Selon le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre, ce programme vise à « anticiper et exploiter ce qui sera une révolution culturelle et tactique ».
L’objectif est clair : créer une première unité opérationnelle composée d’une vingtaine de robots terrestres et de drones aériens travaillant en synergie. Les drones équipés de caméras serviraient d’éclaireurs, identifiant les itinéraires et zones d’engagement pour guider les véhicules autonomes au sol. Ce modèle de coopération homme-machine devrait permettre de tester de nouvelles tactiques d’appui, de reconnaissance et de logistique.
L’armée française a déjà commencé à expérimenter ces technologies lors de l’exercice Dacian Fall de l’OTAN, organisé récemment en Roumanie. Les premiers essais ont impliqué des robots pilotés à distance, une étape préparatoire avant le déploiement de systèmes véritablement autonomes alimentés par des algorithmes d’intelligence artificielle. Ces tests servent à évaluer la fiabilité des communications, la coordination entre plateformes et la gestion du terrain par des machines.
Un pari technologique et doctrinal
L’enjeu du projet Pendragon ne se limite pas à l’aspect technique. Il traduit une volonté d’adaptation profonde de la doctrine militaire française. La robotisation des forces implique de repenser la formation, la logistique et la manière d’appréhender la présence humaine sur le champ de bataille.
Le général Schill évoque une transformation culturelle : il s’agit d’intégrer les robots non comme des gadgets technologiques, mais comme de véritables partenaires tactiques des soldats. Cette évolution suppose également des arbitrages éthiques et opérationnels sur la place de la décision humaine dans les actions de combat.
Vers un nouveau visage de l’armée de Terre
Si les délais sont respectés, la première unité robotisée française pourrait voir le jour dès 2026. Elle représenterait un tournant comparable à celui qu’a constitué l’introduction des drones il y a une décennie. Pour les observateurs, cette transition marque un effort de rattrapage après les retards constatés dans la filière des drones militaires, un domaine où la France avait reconnu avoir perdu du terrain face à d’autres nations.




C’est maintenant que l’Afrique noire doit sortir le grand jeu en misant sur certaines pratiques ancestrales dans le domaine comme par exemple l’invisibilité pour vaincre son ennemi quelque soit sa force physique.
Mais hélas tous pouvoirs sont jetés à la poubelle par nos propres soins. Certains par contre sont exposés dans les vitrines de l’autre côté de l’Atlantique et enfin d’autres étant ennemi de Jésus sont perçus comme sataniques et sont ou soit brûlés devant les parvis des églises ou soit retirés pour une fin souvent inconnue.