L’Institut des Artisans de Justice et de Paix (Iajp) a ouvert, vendredi 21 novembre, la 24ᵉ édition de son symposium annuel consacré au thème : « Élections pacifiques, alternance politique et cohésion sociale : gages de l’unité nationale ». Deux jours de travaux pour interroger, dans un contexte préélectoral chargé, la manière dont les processus électoraux peuvent renforcer ou fragiliser le lien social.
La cérémonie d’ouverture a réuni responsables religieux, partenaires institutionnels et spécialistes des questions démocratiques. Le directeur de l’Iajp/Chant d’Oiseau, le père Éric Aguénounon, a rappelé d’emblée la portée du rendez-vous : « Je vous souhaite de tout cœur la bienvenue à ce 24e Symposium de l’Iajp/Co en cette période sensible, mais de grande ferveur patriote ». Il a également salué la présence de Stefanie Brinkel, représentante de la Fondation Konrad Adenauer, conviée pour la première fois à ce cadre de réflexion.
Le père Aguénounon a dressé un tableau préoccupant de la vie publique nationale à l’approche des élections générales de janvier 2026. Il évoque « un flux incessant de rebondissements », et a décrit une scène politique traversée par des tensions et des postures qui rompent avec l’esprit démocratique des premières années du renouveau : « C’est malheureusement des abîmes de nostalgie ou du regret qu’on assiste impuissants à l’agonie de la démocratie ». Pour lui, le symposium se veut une halte nécessaire pour « questionner notre application démocratique » et convoquer un échange sans parti pris.
Monseigneur Aristide Gonsallo, vice-président de la Conférence épiscopale du Bénin, a inscrit ce symposium dans une démarche de vigilance collective à l’aube des premières élections générales de l’histoire politique du pays. « Le thème de notre symposium édition 2025 a pour ultime finalité de discuter ensemble et d’échanger en vérité sur la manière dont les processus électoraux et l’alternance politique peuvent renforcer plutôt qu’affaiblir le tissu social », a-t-il déclaré. Il a ensuite présenté les quatre communications au programme, dédiées à la participation citoyenne, aux conditions d’élections apaisées, aux principes de l’alternance et au rôle des acteurs religieux et sociaux dans la cohésion nationale.
La représentante de la Fondation Konrad Adenauer, Stefanie Brinkel, a souligné l’importance de ce cadre de discussion pour consolider la gouvernance démocratique. « Le thème principal choisi pour la circonstance traduit parfaitement cette ambition », a-t-elle affirmé, rappelant que l’élection doit être « un moment crucial pour la célébration et la promotion de la vitalité démocratique ». Elle a appelé à transformer les inquiétudes qui entourent parfois les scrutins en confiance citoyenne.
« Comment faire de chaque élection un gage d’unité nationale ? Voici là des questions qui nous interpellent aujourd’hui », a-t-elle poursuivi, en réitérant l’engagement de la fondation pour le dialogue et la cohésion. Le symposium se poursuivra jusqu’au samedi 22 novembre avec les communications thématiques et un panel de clôture. L’Iajp espère en faire un espace d’analyse rigoureuse et un levier de sensibilisation en amont des échéances électorales de 2026.




Un symposium louable et de bonne volonté qui deux jours durant ; servira comme une tribune de bavardage inutile.
Notre vivre ensemble a pris un coup depuis les derniers événements.
Il n’y a que la volonté populaire, Dieu et les mânes de nos ancêtres qui sauveront ce pays des mains de cette mafia Marseillaise avec des ramifications Corse .
Cherchez l’erreur
t’es toujours dans la négation verbale et scripturale…donc dégage simplement , va au métro Barbès vendre tes pouvoirs marabouteux: marrrabbou zafrikin…