Le débat sur une nouvelle révision de la Constitution s’invite à nouveau dans l’actualité politique béninoise. Une proposition de loi initiée par les groupes parlementaires de la majorité présidentielle — l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR) — prévoit notamment la création d’une seconde chambre parlementaire : le Sénat. Une perspective qui suscite de vives réactions, dont celle de l’ancien président Thomas Boni Yayi, qui exprime un refus catégorique.
Dans une déclaration rendue publique sur sa page Facebook, l’ancien chef de l’État affirme avoir appris « par la presse » le dépôt du projet à l’Assemblée nationale. Il estime que cette démarche « ne va pas dans le sens du renforcement de notre démocratie », déplorant une initiative « engagée sans consensus national » et « inscrite dans un climat d’exclusion » qui, selon lui, compromet « la sérénité du débat républicain ».
Pour Boni Yayi, la création du Sénat « n’est ni opportune ni légitime ». Il qualifie le projet « d’antidémocratique », contraire « aux principes fondamentaux de la séparation des pouvoirs et au bon fonctionnement des institutions ». L’ancien président met également en cause la composition et les attributions envisagées pour la nouvelle chambre, qu’il juge « conçues pour servir un seul homme, ignorant l’intérêt général ».
Un appel à la résistance démocratique
Il refuse d’être associé à cette institution, même en qualité de membre de droit. Boni Yayi dénonce ce qu’il considère comme une « dérive institutionnelle » susceptible de « mettre en péril les acquis démocratiques chèrement obtenus ».
Dans un ton grave, il appelle les 22 députés du parti Les Démocrates à s’opposer fermement à la proposition de révision constitutionnelle. « En agissant ainsi, ils honoreront leur serment d’artisans de la restauration de la démocratie au Bénin », soutient-il, tout en les invitant à user de leur minorité de blocage pour contraindre les promoteurs du texte à recourir au référendum, qu’il présente comme « l’expression suprême de la volonté nationale ». L’ancien président exhorte les acteurs politiques et la population à « défendre la République, la démocratie et l’unité nationale », en rejetant toute réforme susceptible d’altérer « l’équilibre institutionnel qui fonde le vivre-ensemble ».
IL est beau ce type avec ses belles joues….et d’après le Fâ des peulhs, il ne consomme pas des bières, encore moins du whisky
Mr le Président, restez ferme et résolu. Tentez le parti LD jusqu’à la fin de l’orage.
J’espère que le peuple souverain va massivement voter pour les démocrates qui prendra le contrôle du parlement. C’est le minimum après l’exclusion des présidentielles.
La lutte continue en tout cas.
Sonagnon le valet des démocrates…on n’est pas étonné que tu rampes devant Baba Yayi…depuis le Port, puis les ministères de Djèdjènonté…
Le problème qui se pose actuellement, personne n’avait prévu que nous allions assister à une telle dérive autoritaire et la remise en cause de l’état de droit au Bénin à ce point.
Le succès de la conférence nationale était considéré comme un acquit. Mais Patrice Talon nous montre le vrai visage du béninois.
Des opportunistes, des malhonnêtes jusqu’à la racine des cheveux en grand nombre. Des intellectuels comme de simples citoyens.
Que ceux qui soutiennent Patrice Talon dans cette dérive, sachent qu’ils vont absolument payer cette complicité et leur lâcheté.
Ils se cachent souvent, rasent les murs , ils n’osent pas tenir des débats d’idées, ou s’ils sont forcés à parler, ils ne font que des monologues pour tromper et mentir.
Le peuple béninois est un peu juste, épris de paix et de justice. Il y a certes beaucoup ignorants qui mélangent tout, mais la majorité est lucide, c’est pourquoi ils font tout pour éviter une confrontation démocratique et saine.
Mais le peuple souverain les attend au tournant.
Ils peuvent truquer, exclure et rendre des décisions iniques, le jour de la rédemption arrivera inévitablement,c’est la loi de la nature. Et il n’y aura aucun pitié pour eux.
10 ans au sommet de l état..pour rien..???
Yayi semble ne pas avoir une lecture réaliste des choses
Tout repose sur les rapports de force..
Ici..c est pas les émotions..les appels à la prière
Le problème qui se pose actuellement, personne n’avait prévu que nous allions assister à une telle dérive autoritaire et la remise en cause de l’état de droit au Bénin à ce point.
Le succès de la conférence nationale était considéré comme un acquit. Mais Patrice Talon nous montre le vrai visage du béninois.
Des opportunistes, des malhonnêtes jusqu’à la racine des cheveux en grand nombre. Des intellectuels comme de simples citoyens.
Que ceux qui soutiennent Patrice Talon dans cette dérive, sachent qu’ils vont absolument payer cette complicité et leur lâcheté.
Ils se cachent souvent, rasent les murs , ils n’osent pas tenir des débats d’idées, ou s’ils sont forcés à parler, ils ne font que des monologues pour tromper et mentir.
Le peuple béninois est un peu juste, épris de paix et de justice. Il y a certes beaucoup ignorants qui mélangent tout, mais la majorité est lucide, c’est pourquoi ils font tout pour éviter une confrontation démocratique et saine.
Mais le peuple souverain les attend au tournant.
Ils peuvent truquer, exclure et rendre des décisions iniques, le jour de la rédemption arrivera inévitablement,c’est la loi de la nature. Et il n’y aura aucun pitié pour eux.
qui êtes -vous pour parler de dérive autoritaire? ….Vous avez volé des sous au Port de Cotonou et avez détalé….zut!
Un autre des vôtres a aussi pris des sous en tant que Maire vendeur de parcelles publiques etc……..
ATTENTION deh
Le wodatin va te vantrah à terre tu va comprendre….