La Coupe d’Afrique des Nations 2025 aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Et si tout le monde s’attend à un vrai spectacle sur le terrain, en coulisses, les craintes et critiques se font acerbes. En effet, réunies ce samedi 22 novembre à Lomé (Togo), plusieurs chaînes publiques et privées africaines ont fait part de leur mécontentement.
Celles-ci ont vivement critiqué la nouvelle politique de commercialisation des droits TV de diffusion, que la CAF (Confédération Africaine de Football) a mis en place. La raison ? Sur les 52 rencontres qui se dérouleront au cours de la compétition, seules 32 seront proposées aux différents diffuseurs africains.
32 rencontres de CAN sur 52, diffusées en Afrique
Un modèle qui ne leur convient absolument pas. D’ailleurs, ces chaînes sont montées au créneau afin de dénoncer une situation qu’elles jugent inacceptable et qu’elles affirment être contraire au principe d’accès universel à la compétition. Un communiqué de presse a d’ailleurs été diffusé en ce sens.
Dans ce document, on peut y lire que toutes les chaînes africaines concernées affirment leur “volonté inébranlable” d’assurer à leurs publics l’accès intégral aux 52 matchs. Elles profitent de l’occasion pour pointer du doigt une logique commerciale inadaptée et qui reprend celle voulue par la FIFA, sans qu’économiquement, la CAF s’y retrouve.
La CAF se tire une balle dans le pied
En d’autres termes, les propositions actuelles de diffusion reviennent à se tirer une balle dans le pied. Les diffuseurs concluent en rappelant que, contrairement à ces rendez-vous internationaux, la CAN repose essentiellement sur les États africains et donc sur les contribuables africains. Il semble injuste que ceux-ci n’aient donc pas accès à la compétition dans son intégralité.
À date, difficile d’imaginer les téléspectateurs africains en vouloir à leurs chaînes. En effet, la CAN est l’un des événements sportifs majeurs les plus suivis sur le continent. Ne pas y avoir accès dans sa globalité pourrait susciter un sentiment d’incompréhension général, alors que l’Euro de football ou la Copa América sont généralement diffusées dans leur entièreté, localement.


